Publié dans Politique

Fonctionnaires fantômes - La coupure des salaires effective

Publié le lundi, 26 octobre 2020


Suite à la décision prise durant le Conseil des ministres, la semaine dernière, le ministère de l’Economie et des Finances a procédé ce mois à la coupure des salaires concernant 591 fonctionnaires fantômes détectés grâce à l’utilisation de l’Application Unique pour la Gestion Uniforme des Ressources humaines de l’Etat (AUGURE). D’après les informations reçues auprès du ministère, il s’agit d’une coupure temporaire et non définitive des soldes de ces fonctionnaires irréguliers. « Le dossier de ces agents de l’Etat sera encore présenté devant le Conseil de discipline (CODIS) auprès de la Fonction publique. Si ce dernier confirme des irrégularités, la décision deviendra définitive. Dans le cas contraire, l’Etat rappelle ses arriérés et retourne au paiement normal des salaires concernés. Et inversement, si ces fonctionnaires sont bel et bien considérés comme "fantômes", ils commettent une infraction en percevant de l’argent de l’Etat, sans pour autant travailler en contrepartie. Un ordre de recette leur est transmis par la suite pour qu’ils remboursent l’argent perçu », explique un responsable.
Une économie de 11,4 milliards d’ariary
Cet assainissement de l’administration publique ne s’arrête pas là. La situation de 7 007 autres fonctionnaires est également en cours de vérification. « La fin de l’état d’urgence sanitaire facilite le déplacement car il faut encore descendre sur terrain pour vérifier tous ces dossiers. Ces fonctionnaires se trouvent dans presque tous les ministères et institutions publiques. En tout cas, l’absence d’une preuve de travail dans un service ou département entraîne la suspension de la solde pour le mois de novembre », souligne le communiqué. Il faut savoir que cette opération d’assainissement permet d’économiser 11,4 milliards d’ariary dans la caisse de l’Etat. Une somme qui pourrait être affectée dans des projets d’investissements publics comme la construction d’une école ou la réhabilitation d’une route.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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