Elle précise que rien cependant n’interdit qu’une nouvelle procédure soit initiée et c’est ce qui se passe actuellement. Sur le fond, la tenante du perchoir de la Chambre basse du Parlement souligne que le système social dans certains pays étrangers permet que les élus bénéficient d’une retraite, ce qui n’est pas forcément le cas à Madagascar. Et elle de poursuivre ainsi en indiquant que l’argent que toucheraient les parlementaires pourrait porter un autre nom que pension de retraite ; pourrait être versé non pas tous les mois, ou tous les trois mois, mais de manière symbolique ; et pourrait par exemple prendre la forme d’un pécule de fin de mandat.
La présidente de l’Assemblée nationale a également apporté son point de vue sur certains autres sujets d’actualité au niveau du Parlement. Sur les rumeurs de destitution du Bureau permanent de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa affiche sa confiance envers les députés. « Tout le monde ne peut avoir le même avis. Cependant, j’affirme qu’au niveau de l’Assemblée nationale, 80 ou 90% des députés soutiennent l’actuelle composition du Bureau permanent et surtout la présidente de l’Assemblée nationale », dit-elle. Christine Razanamahasoa a fait preuve de fermeté lorsqu’elle a abordé la situation au niveau du Sénat dont les moyens financiers ont été réduits par le ministère des Finances et du Budget. Elle estime ainsi que les élus doivent faire passer l’intérêt de la population devant des questions d’ordre financier. « Au niveau de l’Assemblée nationale, nous ne nous permettrions jamais de faire cela car ce serait égoïste de notre part », affirme la députée élue dans le District d’Ambatofinandrahana. Notons que la PAN a reçu dans ses bureaux au siège de la Chambre basse à Tsimbazaza, une délégation du Système des Nations unies dirigée par le coordonnateur résident Charlotte Faty Ndiyae et de l’Union africaine. La création du réseau de femmes leaders africaines a été discutée durant cette rencontre, selon le numéro Un de l’Assemblée nationale. Ce réseau permettra de renforcer les échanges d’expériences et de consolider le rôle et la contribution des femmes dans divers domaines socio-politiques.
La rédaction