Publié dans Politique

Haute Cour de Justice - Probable convocation des ministres incriminés par l’Assemblée nationale

Publié le mardi, 10 novembre 2020

Les membres de la commission spéciale en charge des dossiers de la Haute Cour de Justice vont décider cette semaine si les 4 anciens ministres concernés sont convoqués ou pas devant la commission. La commission plénière de l’Assemblée nationale décidera la semaine prochaine sur l’autorisation de mise en accusation.

 

Le président de la commission spéciale en charge des dossiers de la Haute Cour de Justice, le député Tsabotokay Honoré, a rassuré l’opinion publique hier que les dossiers qu’ils traitent sont entre de bonnes mains et suivent la procédure normale. Actuellement, il envisage de convoquer les membres de cette commission pour la suite à donner à cette procédure.

D’après les explications du président de la commission spéciale, la question principale qui se pose est de savoir si les 4 anciens ministres sont convoqués ou pas devant les membres de la commission. Ils ont en effet le droit de se défendre, même devant les membres de cette commission spéciale, des faits qui leur sont reprochés.

Des dossiers lourds

Une précision a quand même été faite par le président de la commission spéciale sur ces dossiers. « « Les charges qui pèsent sur ces anciens ministres sont lourdes dont des faits de détournement de deniers publics. Une infraction qualifiée de crime », a-t-il confié. Le député élu dans le District de Vohipeno a affirmé qu’ils ont entre les mains des synthèses d’enquête effectuées par le BIANCO et le PAC. Ce sont des bureaux chargés d’effectuer des enquêtes sur diverses infractions dont les résultats ne sont pas négligeables.

Jusqu’à maintenant, la commission spéciale n’a traité que 4 dossiers. Tsabotokay Honoré a avancé qu’il faut avancer avec prudence. Le 17 novembre prochain, la commission va décider sur l’autorisation de mise en accusation. Et dans toutes les démarches, il a emprunté l’adage qui dit qu’il vaut mieux un coupable en liberté plutôt qu’un innocent en prison.

Concernant l’identité de ces ministres, c’est le silence total du côté de la commission spéciale. Néanmoins, des sources avancent qu’ils pourraient être de trois anciens membres du Gouvernement du régime Rajaonarimampianina et un durant la transition. Si tel serait le cas, deux de ces incriminés se trouvent hors des frontières malagasy, le reste devrait être encore sur place. 

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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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