Publié dans Politique

Affaire Massou Ernest - Une grosse épine dans le pied de la Gendarmerie

Publié le lundi, 01 février 2021


Près d’un mois après les faits, l’affaire concernant la mort d’un marin, tué par un gendarme, à Brickaville, continue de faire parler d’elle. Le déferrement de l’affaire aurait de nouveau été reporté.
Pour rappeler brièvement l’histoire, au début du mois de janvier dernier, un opérateur économique réputé de cette partie est de la Grande île est victime d’une attaque de bandits. Accusé par un civil d’être l’un des bandits, Massou Ernest est pris pour cible par le gendarme qui finit par tirer sur le marin. Depuis, les proches de la victime ne cessent de clamer son innocence. Pour eux, le marin de 52 ans, était tout sauf un bandit. Massou Ernest aurait été dans ladite ville pour des raisons de santé, crient-ils. Leur proche, selon eux, aurait été victime d’une exécution sommaire. Ils interpellent les autorités compétentes à se pencher sur cette affaire. La famille et les collègues de l’homme décédé demandent ainsi que des enquêtes approfondies soient menées et que des sanctions soient prises. Ils veulent que justice soit faite pour leur proche. En parlant de justice, notamment, les proches du marin affichent leur consternation face à la stagnation de cette affaire au niveau de la Justice. Les audiences sont en effet toujours reportées. En effet, l’affaire aurait dû être déférée devant le juge d’instruction le 28 janvier dernier, selon les informations reçues. Cette audience aurait été reportée pour hier par le Parquet. Cependant, de sources locales, l’on apprend que ce déferrement n’aurait pas eu lieu. L’audience aurait de nouveau été reportée au grand dam de la famille du défunt. Cette dernière qui dénonce par ailleurs que le gendarme accusé d’avoir tiré sur le marin et son donneur d’ordre seraient en liberté. Cette affaire crée en tout cas l’émoi dans la partie Est de Madagascar et assurément un embarras pour la Gendarmerie.
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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