Publié dans Politique

Coopération Japon – Madagascar - Higuchi Yoshihiro souhaite une reprise du projet Ambatovy

Publié le mardi, 02 février 2021

« Le plus grand investissement étranger à Madagascar ». C’est en ces termes que l’ambassadeur du Japon à Madagascar, Higuchi Yoshihiro décrit le projet Ambatovy qui œuvre dans la production de nickel et cobalt dans la partie Est du pays. Un an après son arrivée à Madagascar – à la fin du mois de janvier 2020 – l’ambassadeur du Japon à Madagascar a fait une rétrospective de la coopération entre le pays du soleil levant et la Grande île. Dans un message sous forme de lettre adressée au peuple malagasy, le diplomate japonais a partagé un résumé de ses activités et de son ambassade.

Il a également abordé l’impact de la Covid-19 sur le projet Ambatovy dont l’entreprise japonaise Sumitomo Corporation est l’actionnaire principal. Rappelons qu’à la suite des cas de contamination enregistrés dans le site d’Ambatovy, les activités de production de nickel et cobalt ont dû être suspendues. Par la même occasion, 800 employés étrangers ont dû être rapatriés dans leur pays d’origine.

L’ambassadeur du Japon a ainsi émis le souhait de voir la reprise des opérations dans le site de production d’Ambatovy. « Après un apaisement de la contamination, une bonne coopération avec le Gouvernement malagasy est indispensable », souligne le diplomate japonais tout en évoquant la nécessité de traiter les conditions sanitaires sur le site de production ou encore la réouverture des frontières ainsi que la délivrance des visas et permis de visa. L’ambassadeur affirme avoir pris l’initiative d’engager des discussions avec les ministres concernés comme le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l’Intérieur, le ministre des Mines, ou encore le ministre du Travail.

Appui dans la lutte contre la Covid-19

En outre, l’ambassadeur a aussi fait le point sur les activités de son Gouvernement à Madagascar. A titre d’exemple, en début mars, le départ des cliniques mobiles fournies par le Japon dans le cadre du projet de l’UNFPA qui vise à fournir les services intégrés de santé de la reproduction en urgence aux femmes et adolescentes vulnérables dans 7 Districts touchés par l’insécurité alimentaire dans le Grand Sud. Le diplomate a fait le déplacement à Toliara pour accueillir la caravane avant d’assister à la Journée de la femme en présence de la Première Dame, Mialy Rajoelina.

A cela s’ajoutent les projets d’assistance pour soutenir Madagascar dans la lutte contre la Covid-19 dont un projet qui consiste à donner à travers le ministère de la Santé publique, les matériels médicaux et un autre qui comprend la dotation d’équipements médicaux à plusieurs hôpitaux dans les Régions afin de renforcer la capacité générique et opérationnelle du système de santé en réponse aux maladies infectieuses. L’ambassadeur japonais n’a pas manqué de réitérer le souhait de son Gouvernement de renforcer les liens bilatéraux entre les deux pays à travers la promotion des échanges et la coopération dans le domaine des affaires.

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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