Publié dans Politique

Nouvelles variantes de la Covid-19 à Madagascar - La présence en attente de confirmation

Publié le mercredi, 03 février 2021


Le 5 janvier dernier, le directeur de la veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et riposte auprès du ministère de la Santé publique, Dr Vololoniaina Manuela Christophère, a rassuré que la Grande île n’a pas encore détecté une nouvelle souche du coronavirus. C’est toujours le virus ayant circulé depuis le début du mois de mars 2020 qui continue de contaminer la population à Madagascar et cela malgré l’identification de quelques cas importés. Or, depuis tout ce temps, la situation sanitaire a beaucoup évolué. Le nombre de nouvelles contaminations a considérablement augmenté. Rien que le mois de janvier dernier, 1298 personnes ont été testées positives à ce virus. Les gens à l’affût de l’actualité se demandent ainsi si les autorités sanitaires suivent de près les mutations du coronavirus.
 Hier, une approche au niveau de l’Institut Pasteur de Madagascar a permis de connaître quelques précisions autour des nouvelles variantes. Ce laboratoire apte à mener un travail de séquençage c’est-à-dire l’obtention des informations précises sur l’origine du virus SARS-CoV-2 a avancé être en pleine étude. « Le travail sur le séquençage est actuellement en cours. De ce fait, nous n’avons pas encore de résultats disponibles. Cependant, ces derniers seront transmis au ministère de la Santé publique à une date indéterminée et vous pourrez vous informer à leur niveau », nous a répondu Anthéa Rakotoarisoa, responsable du service communication à l’Institut Pasteur de Madagascar via email.
En outre, faut-il rappeler que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est déjà adressée aux pays africains afin de procéder aux séquençages. Cet organisme onusien a demandé l’envoi de 20 échantillons auprès des laboratoires recommandés situés en Afrique pour un travail de séquençage.  A l’heure actuelle donc, aucune entité ne peut confirmer sa présence ou non sur le territoire malagasy sans la version officielle des autorités sanitaires de la Grande île.  
 Notons qu’après le variant britannique, estimé 50 à 74% plus contagieux, c’est au tour de celui sud-africain de susciter l’inquiétude parmi les scientifiques. D’après plusieurs études, le variant sud-africain comporte une mutation qui pourrait lui conférer une plus forte contagiosité.
KR.

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff