Publié dans Politique

Infrastructure routière - La première autoroute de Madagascar en 2023

Publié le jeudi, 04 février 2021

Presque un siècle après l’utilisation de la première autoroute au monde en 1924 en Italie, Madagascar aura la sienne en 2023. Le Président Andry Rajoelina a martelé maintes fois durant la campagne présidentielle et au début de son mandat la construction d’une telle infrastructure au pays. Il s’agit d’une grande première après plus de soixante ans d’indépendance. Une autoroute reliant Antananarivo à Toamasina sera construite. Antananarivo est la Capitale de Madagascar tandis que Toamasina possède le plus grand port du pays.

Une route nationale, la RN2 existe entre les deux villes. Mais les routes sont vétustes et les entretiens reviennent très lourds pour les caisses de l’Etat. Plus de 200 camions circulent quotidiennement sur la RN2 reliant Antananarivo et Toamasina. Les automobilistes auront désormais le choix. A travers la réalisation de ce projet, l’Etat malagasy vise notamment à assurer un déplacement rapide des biens et des personnes entre les deux villes. L’autoroute reliant la Capitale à la ville de Toamasina sera longue de 260 km. La RN2 est longue de 365 km. Les travaux dureront trois ans. L’autoroute devra donc être terminée en 2023. Elle aura deux voies de 3,5 m de largeur dans chaque sens. L’infrastructure comprendra quatre échangeurs, au niveau d’Antananarivo, de la RN44, de Brickaville et de Toamasina. Le projet comprend également la construction de ponts, de viaducs, de tunnels, d’aires de repos et d’autres infrastructures connexes. Il sera financé par les entreprises en charge du projet. Raison pour laquelle l’autoroute sera payante. Cette autoroute fait partie d’un gigantesque programme du Président Andry Rajoelina pour créer de nouvelles infrastructures à Madagascar. L’année 2021 sera l’année des grands chantiers, devait en effet souligner le Chef de l’Etat en fin d’année dernière. Dans ce cadre, une voie rapide partant du stade Maki à Andohatapenaka

vers Imerintsiatosika sera construite. Cette dernière ville est en effet prévue accueillir le projet de nouvelle ville Tana-Masoandro. Le projet a reçu le feu vert de la part de l’Exécutif. Le Conseil des ministres a également touché mot des tramways. Dix locomotives sont déjà acquises et les trajets ont été définis. La première reliera Soarano à Amoronakona sur une longueur de 12 km et la seconde reliera Soarano à Ankorondrano, d’une longueur de 3,5 km. Ces lignes doivent permettre de désencombrer la mobilité urbaine à Antananarivo. Il a été annoncé, par ailleurs, durant le dernier Conseil des ministres que la dotation de matériels de construction de route pour les gouvernorats de Région se poursuivra. Le ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics est en outre autorisé dès à présent à mettre ses agents à la disposition des gouvernorats.

La rédaction

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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