Publié dans Politique

Premier ministre Christian Ntsay - Haro sur la provocation et la diffamation

Publié le mardi, 09 février 2021

Au cours d’une descente dans le District de l’Atsimondrano hier, pour visiter les chantiers de construction d’infrastructures initiés par l’Etat, le Premier ministre Ntsay Christian a réagi à l’actualité brûlante du pays, notamment les appels et les provocations incessantes de l’opposition.

Il martèle la nécessité du respect de la démocratie et de ses principes. « Madagascar est classé parmi les pays démocratiques dans le monde. L’alternance démocratique par la voie des élections en est la preuve. (…) Les acteurs politiques doivent respecter les décisions et le choix du peuple. Ils doivent respecter et accepter la confiance accordée par la population envers les dirigeants actuels », a-t-il répliqué aux détracteurs du régime, au cours d’une interview accordée aux membres de la presse.  Le chef du Gouvernement estime que la majorité doit savoir écouter et prendre les idées de la minorité qui peuvent être bonnes pour le pays. Toutefois, la démocratie ce n’est pas écouter seulement la minorité, mais également la majorité. « Ces deux voies seulement, permettront à notre pays d’éviter les crises cycliques. Ce que je peux dire, c’est que les provocations et les diffamations en tout genre doivent cesser, car cela n’est bénéfique pour personne », lance le locataire de Mahazoarivo, que l’opposition avait affirmé avoir démissionné en fin de semaine dernière. Par rapport à l’affaire du trafic des 73,5 kilos d’or, le Premier ministre a réaffirmé hier la tolérance zéro du pouvoir dans le cadre de ce dossier. « Toutes les personnes, qui qu’elles soient, concernées dans cette affaire doivent être présentées devant la Justice », a affirmé le Premier ministre, renforçant ainsi la position étatique dans cette affaire. 
La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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