Publié dans Politique

Education - 500 000 ariary d’aides spéciales pour chaque maître FRAM

Publié le lundi, 01 mars 2021


50 000. Tel est le nombre des maîtres FRAM non subventionnés répartis dans tout Madagascar. Ces enseignants non fonctionnaires (ENF) travaillent bénévolement depuis le début de cette année scolaire. Ils n’ont bénéficié ni de salaire de la part des parents d’élèves ni d’aide venant de l’Etat, en étant non subventionnés. Face à leur appel de détresse, le ministère de l’Education nationale (MEN) va allouer une aide spécifique pour ces ENF œuvrant dans les classes préscolaires et primaires des Ecoles primaires publiques (EPP), les Collèges d’enseignement général (CEG) et les Lycées. Il s’agit d’une aide spécifique, et non un salaire, afin de réduire leur vulnérabilité. En tout, chacun d’entre eux recevra environ 500 000 ariary.
« Les enseignants non fonctionnaires des préscolaires, des EPP et des CEG bénéficieront de 2 subventions. L’une concerne l’aide spéciale venant de l’Etat, dont l’arrêté y afférent a déjà été signé pour le déblocage du budget. Les procédures sont déjà en cours auprès du MEN et du ministère des Finances. Chaque bénéficiaire recevra ensuite un bon de caisse pour éviter toute perte ou détournement », informe Marie Michelle Sahondrarimalala, numéro un du MEN. « Le budget destiné pour le paiement de cette aide spéciale sera envoyé auprès des Directions régionales de l’Education (DREN) », ajoute-t-elle. L’aide spéciale tourne autour de 200 000 ariary, selon les informations recueillies auprès du ministère de tutelle. La seconde subvention concerne l’appui face au coronavirus, destinée toujours aux maîtres FRAM. Le montant de cette aide venant des partenaires s’élève à près de 300 000 ariary, d’après le ministre de tutelle. Reste à savoir si ces montants vont être payés une seule fois pour cette année ou encore par mois ou par trimestre. Aucun détail à ce sujet n’a été délivré jusqu’ici.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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