Publié dans Politique

Série de décès - Les mondes politique, culturel et universitaire en deuil

Publié le dimanche, 18 avril 2021

La liste de personnalités décédées ces derniers jours des suites de l'épidémie liée à la Covid-19 ou autre maladie s'allonge. Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, le général Dolin Rasolosoa a succombé à la maladie quelques jours après son admission à l'hôpital d'Anosiala. Parmi les principaux alliés d'Andry Rajoelina pendant la crise politique de 2009, le général Dolin Rasolosoa a accédé à la tête du Conseil supérieur de la transition (CST) en 2010. Un poste qu'il a occupé jusqu'à la fin de la période transitoire. Décédé à l'âge de 79 ans, cet officier général de l'Armée originaire d'Amoron'i Mania a été inhumé dans la journée de samedi même.

 

L'artiste Bivy Tsivery est également décédé à Morondava dans la matinée d'hier. Artiste polyvalent, il était à la fois chanteur, auteur - compositeur, musicien et technicien du son. Il était d'ailleurs à la tête de l'orchestre Génération Mas et fut parmi les responsables du Studio Mars.

Trois enseignants émérites s'en sont allés

Dans le milieu universitaire, la perte est importante en l'espace de quelques heures suite au décès de plusieurs enseignants émérites, dont le Professeur Max Rabemila. Hier également, beaucoup parmi ses étudiants ont été surpris par le décès du Professeur Rabenilaina Roger Bruno, enseignant- chercheur spécialisé dans la littérature malagasy à l'université d'Antananarivo. Ce Professeur chevronné était également responsable de formation au SAMIS - ESIC Amparibe. Etant donné sa grande passion pour la langue malagasy, il n'a pas hésité à partager ses connaissances à travers la fameuse émission « Fa inona ary izao no mahagasy anao ? » diffusée sur les ondes de la Radio nationale malagasy.

Une autre figure du milieu universitaire malagasy a également tiré sa révérence, il s'agit du Professeur Barthélémy Manjakahery, enseignant- chercheur à l'université de Toliara et spécialisé dans l'histoire et l'archéologie du Sud de Madagascar.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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