Publié dans Politique

Transport aérien - ADEMA reprend du poil de la bête

Publié le mercredi, 09 juin 2021

Sortir la tête de l’eau malgré une reprise lente et difficile. C’est l’objectif que se fixe la société Aéroports de Madagascar( ADEMA) qui vient de signer, récemment, un peu moins d’une dizaine de contrats de partenariat public-privé pour la gestion et la rénovation des aéroports qui sont sous sa tutelle. Insuffisant ou quasi inexistant, le trafic aérien sur la plupart des aérodromes secondaires de Madagascar représentent un frein au développement. Ainsi face à ces contraintes, les autres aéroports internationaux sont sur la voie d’Ivato et de Fascène.

« A l’image des aérodromes de Mananara-Avaratra, Antalaha, Vohémar, Morombe, Maintirano, Analalava, Manakara et Antsirabe qui ont déjà trouvé preneur sur les contrats de gestion », selon le rapport du Premier ministre face aux députés en visioconférence avant-hier. Ainsi, ces quelques infrastructures seront désormais gérées par des opérateurs privés comme Filatex, Floribis ou encore Harold Aéroport. « Ces derniers s’occuperont exclusivement du système de gestion mais ça sera encore ADEMA qui s’occupera des investissements et du financement », expliquait Léon Bernard Rakotohavana, directeur de développement commercial et du partenariat de l’ADEMA au tout début des négociations. Cette société va instaurer un système de perception à hauteur de mille huit cent ariary par billet dans cet accord. Le processus d’intégration des partenaires privés est construit sur la base d’un appel à manifestation d’intérêt, d’un appel d’offres international et de cahier des charges qui tiennent compte de la situation particulière de chaque aéroport et du territoire qu’il sert. Ainsi, l’augmentation du trafic et la nécessité de se moderniser et d’innover pour capter plus de revenus aéronautiques et extra-aéronautiques ont poussé les Aéroports de Madagascar à réfléchir à la remise aux normes des aéroports internationaux du pays. Dans ce contexte, priorité est donc accordée à l’instauration d’un environnement propice au développement de la compétitivité du secteur du transport aérien à travers notamment un saut qualitatif sur le plan infrastructurel. En aval, les efforts se reflètent par la mise en œuvre d’une politique d’ouverture vers le secteur privé dans la modernisation et l’exploitation des activités et patrimoines aéronautiques. Pour rappel, ADEMA gère six aéroports internationaux comme Taolagnaro, Toliara, Toamasina, Mahajanga, Antsiranana et Sainte-Marie et quatre aéroports principaux dont Sambava, Morondava, Fianarantsoa et Mananjary de différentes capacités et vocations répartis dans toute l’île.

Hary Rakoto 

Fil infos

  • Semaine de l’Industrialisation de la SADC - Le Président Rajoelina met en avant les efforts malgaches
  • Gouvernement - Le ministre Valéry Ramonjavelo limogé
  • Faux et usage de faux, atteinte à la sûreté de l’Etat - Deux opérateurs économiques recherchés 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Infrastructures de santé - Maroantsetra dotée d’un centre hospitalier de pointe
  • Actu-brèves
  • RN5 - Le défi de la réhabilitation de l’axe Mananara – Maroantsetra lancé
  • Drame d’Ambohimalaza - Les contenus du poison révélés
  • Région d’Ambatosoa - Derniers réglages avant l’arrivée du Chef de l’Etat
Pub droite 1

Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

A bout portant

AutoDiff