Publié dans Politique

Ministère des Postes et des Télécommunications - La démission du ministre exigée !

Publié le mercredi, 30 juin 2021


Ras-le-bol. Le linge sale du ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique (MPTDN) est étalé en public, hier, par les membres de sa famille en l’occurrence les employés. Le débrayage au sein du département est engagé avec comme seul leitmotiv le départ du ministre Andriamanohisoa Ramaherijaona.
Une banderole dans ce sens est déployée devant le siège du ministère à Antaninarenina, hier, proclamant ainsi d’une manière officielle les bruits de couloir entendus depuis des jours concernant un certain malaise au sein du ministère. Les employés demandent ni plus ni moins que la démission d’Andriamanohisoa Ramaherijaona et à défaut d’une volonté de celui-ci de quitter son fauteuil, ils font appel aux dirigeants de le faire sortir du Gouvernement. Celui-ci est qualifié par ses détracteurs de dictateur avec un management qui laisse à désirer. En interne, une certaine frustration envahie les collaborateurs du ministre auxquels il ne fait pas confiance. Les fonctionnaires et techniciens du ministère seraient découragés, démotivés et ne font leur travail que par obligation. « Seuls les membres du cabinet auraient la confiance du ministre. C’est d’ailleurs à eux  seuls que le ministre confie les projets du ministère laissant les fonctionnaires et techniciens sur le tapis. Pire, certains de ses proches collaborateurs ne connaissent même pas sa politique », révèle un des partisans du départ d’Andriamanohisoa Ramaherijaona. Celui-ci qui, renchérit un autre, n’aurait jamais tenu, ou rarement, une réunion de staff depuis sa nomination à ce poste ministériel.
Un style de management mis en cause d’où son incapacité d’asseoir son autorité vis-à-vis du personnel du ministère d’un côté et celui des départements sous son autorité à l’instar de l’ARTEC et de la PAOMA (Paositra malagasy). Concernant cette dernière, les employés s’insurgent du fait que le ministre ne respecte pas l’orthodoxie financière et son autonomie. Selon en effet des employés de la PAOMA interrogés, c’est dans cette entité que le ministre puiserait les fonds nécessaires à la réalisation des projets qui ne la concernent pas du tout. Parmi les projets incriminés le financement d’une vingtaine de « smart village » que la PAOMA n’a ni la vocation ni surtout les moyens de payer.  Par ailleurs, les employés de la PAOMA révèlent qu’une tentative de balkanisation de leur société se trame dans l’air, ce qui risque de porter un coup à leurs emplois. Le spectre du cas de la compagnie aérienne Air Madagascar dépouillée de ses activités juteuses comme l’Handling inquiète les employés de la PAOMA.
Les responsables doivent se pencher sérieusement sur ce cas du ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique, Andriamanohisoa Ramaherijaona, décrié tant au sein de son département qu’au niveau de ses partenaires….
La Rédaction

Fil infos

  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

A bout portant

AutoDiff