Publié dans Politique

Lutte contre le Kere et la sècheresse dans le Sud - L’UNICEF donne raison au Président Rajoelina

Publié le dimanche, 04 juillet 2021


La sècheresse et le Kere dans le Sud de la Grande île demeurent une préoccupation pour le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Lors d’une rencontre avec la presse vendredi dernier, Michel Saint-Lot, représentant de l'UNICEF à Madagascar a loué la tenue du colloque régional sur l’émergence du grand Sud, le mois de juin dernier à Taolagnaro. « Je salue la tenue de ce colloque. Je suis ici à Madagascar depuis 3 ans mais c’est la première fois que les Exécutifs se sont réunis avec les autorités locales pour discuter et surtout évoquer des problèmes de fonds. Les mots les plus importants de ce colloque sont la résilience, le développement à long terme et soutenable pour le grand Sud (…) Le moyen important va être de trouver les fonds pour une mise à exécution afin que les points évoqués soient réalisés», a-t-il souligné. 
Et d’ajouter que tout domaine est prioritaire, mais tout est question de choix politique. « Il faut identifier quel est le domaine où le retour d’investissement est plus grand pour la société malagasy. (…) Quel est le coût de l’inaction, ne pas agir dans l’eau est plus coûteux (…). L’UNICEF a dépensé 7 millions de dollars pour le pipeline à Ampotaka qui amène de l’eau à Tsihombe. Mais le défi auquel nous sommes confrontés a été la capacité de gérer et de maintenir la réalisation. Souvent, l’Etat n’attribue pas le budget nécessaire pour maintenir un projet réalisé.  Ledit pipeline, mis en place avec les Japonais, a été par exemple construit depuis les années 2000. Malheureusement, nous nous sommes retrouvés 15 ans après à le reconstruire et à l’améliorer par manque d’entretien (…) Nous sommes des victimes mais il ne faut toujours pas se plaindre d’être victimes, il faut trouver des solutions », a avancé Michel Saint-Lot.
Une vision à long terme
Ces propos donnent ainsi raison à l’initiative du Président Andry Rajoelina qui consiste à apporter des solutions concrètes et pérennes pour améliorer les conditions de vie de la population du Sud.  Une partie trop longtemps laissée à l’abandon voire transformée en véritable cimetière à projets par des organisations opportunistes. Le colloque s’était penché sur les différents projets de développement qui seront mis en œuvre dans cette partie de la Grande île confrontée à différents problèmes majeurs dont la famine. Afin de rattraper le retard de développement du grand Sud incluant la possibilité d’accès à l’eau pour tous, le Chef de l'Etat a annoncé l'implantation d'un pipeline géant reliant Efaho à Ambovombe -Androy, en passant par le District d'Amboasary. Cette infrastructure d'envergure va non seulement assurer l'approvisionnement en eau potable, mais aussi à irriguer les surfaces agricoles au niveau des Régions d’Anôsy et d’Androy.
Le projet Mionjo, financé par la Banque mondiale, s'ajoutera aussi à ce projet pour la réhabilitation du pipeline Mandrare-Sampona, ainsi que le pipeline de 90km d’Ampotaka à Tsihombe. Le Président Andry Rajoelina a aussi indiqué, lors de ce colloque, la mise en place, au nom de la Fondation Rajoelina, de l’usine d’ensachage d’eau, destinée à assurer l'approvisionnement en eau potable de 60 000 personnes quotidiennement dans plusieurs Districts.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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