Publié dans Politique

Ouverture des frontières - Mesures draconiennes pour entrer à Maurice

Publié le lundi, 12 juillet 2021


A partir de ce jeudi, les autorités de l’île Maurice procèdent à la réouverture progressive des frontières. Les touristes internationaux peuvent ainsi entrer et y séjourner après des mois d’attente dus à la pandémie. Les Mauriciens ont, en effet, fermé de nouveau leurs frontières depuis le mois de mars dernier suite aux menaces des nouveaux variants.
Une fois l’annonce de la réouverture faite, des compagnies aériennes communiquent sur leur programme pour desservir cette île de l’océan Indien très prisée par les touristes. Au moins cinq compagnies aériennes à savoir, Air Mauritius, Turkish Airlines, Emirates Airlines, Air Austral et Saudia se positionnent pour transporter des passagers à destination de l’île Maurice. Dans le courant du mois prochain, Air France va entrer aussi dans la danse ainsi que Air Seychelles, Britsih Airways et Evelop.
Bien que le tourisme figure parmi les principales ressources financières de l’île Maurice et que les touristes soient les bienvenus, les autorités ne badinent pas sur les mesures sanitaires imposées aux visiteurs, vaccinés ou non.  Les voyageurs vaccinés devront « réserver un forfait vacances dans un hôtel certifié Covid-safe » où ils pourront profiter des activités, tandis que les non-vaccinés « devront réserver un séjour de quarantaine de 14 jours dans un hôtel de quarantaine officiel qui comprend les repas et les transferts. Ils devront rester dans leur chambre d’hôtel pendant ces 14 jours ».
A l’arrivée à Port-Louis, les vaccinés et les non-vaccinés seront dirigés vers deux couloirs sanitaires différents pour rejoindre leurs hôtels. Ils auront des cartes de couleur pour distinguer dans laquelle des deux catégories ils se trouvent. Tous seront soumis à la prise de température, un contrôle à l’immigration et au comptoir sanitaire pour un test PCR. Les cas suspects « seront isolés et pris en charge par le ministère de la Santé ». Tous les visiteurs seront soumis à des tests PCR au jour 7 et au jour 14, avant de pouvoir « intégrer la communauté pour visiter l’île » (supprimés au 1er octobre pour les vaccinés – si tout se passe bien).
La Rédaction


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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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