Publié dans Politique

Ministère de l'Economie et des Finances - Des fausses informations dénoncées

Publié le jeudi, 15 juillet 2021

Le ministère des Finances, ces derniers temps, a été victime d'une fausse information véhiculée sur les réseaux sociaux. Pas plus tard que la semaine dernière, une somme conséquente de 70 milliards Ar s'apprêterait à être décaissée auprès de la direction générale du Trésor pour payer une compagnie pétrolière.

 

Jusque-là, rien d'anormal. Seulement, l'internaute a par la suite ajouté que ni le Président de la République, ni le Premier ministre, n'est pas au courant du décaissement d'une telle somme. Il insinue ainsi à une dérogation de règles par le ministère des Finances qui, pour le déblocage d'une telle somme, doit avoir en effet la validation du Président de la République. Une pratique instaurée depuis l'avènement du régime Andry Rajoelina. C'est ce que confirme d'ailleurs le ministre de l'Economie et des Finances dans un communiqué partagé également sur les réseaux sociaux. « L'assainissement dans la gestion des dépenses publiques se poursuit avec rigueur et sans relâche depuis 2019. Les procédures ont été renforcées pour éviter gabegies et laxismes qui ont engendré bon nombre de malversations », lit-on sur cette missive envoyée par le grand argentier, Richard Randriamandrato. Celui-ci « dénonce avec fermeté les affirmations gratuites diffusées sur Facebook qui induisent l'opinion et sèment la confusion ». Dans l'optique de la transparence, le ministre avance que son département continuera « l'amélioration de la mise en ligne des dépenses. Aucun Gouvernement n'a entrepris cet effort » promet le ministre en guise de conclusion du communiqué.

A part cette fausse information sur ce décaissement en catimini de 70 milliards Ar en faveur d'une compagnie pétrolière, une autre circule aussi sous les manteaux. Il s'agit d'un redressement fiscal envers une société qui aurait fait une fausse déclaration sur ses recettes de 2017 à 2019. Une somme de 325 milliards Ar aurait dû être versée dans la caisse de l'Etat. Et des mauvaises langues évoquent une transaction en haut niveau du ministère de l'Economie et des Finances afin que l'affaire soit arrangée. Les bribes d'informations collectées auprès des entités concernées démentent formellement cette affirmation qu'elles considèrent comme de rumeur sans fondement.

La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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