Publié dans Politique

Tentative d’élimination physique du Président Andry Rajoelina - Des ressortissants malagasy et étrangers arrêtés

Publié le mercredi, 21 juillet 2021


Une bombe. C’est l’effet de l’information lancée par la procureure générale près de la Cour d’appel d’Antananarivo(PGCA), Razafiarivony Berthine, hier en début de soirée. Celle-ci a convoqué  la presse pour annoncer un projet d’attentat contre le Président de la République Andry Rajoelina.
« Le mardi 20 juillet dernier, les Forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation des ressortissants malagasy et étrangers. Les preuves  matérielles en possession des enquêteurs démontrent qu’ils ont échafaudé un vaste projet d’élimination physique de diverses personnalités  malagasy dont le Président de la République Andry Rajoelina. A ce stade de l’enquête qui se poursuit, le parquet général assure que toute la lumière sera faite sur cette affaire », a déclaré la PGCA. Elle qui, en guise de réponse aux questions émises par les journalistes, s’est contentée de répondre que vu l’enjeu de l’affaire, elle ne veut pas divulguer d’autres informations.
Ainsi la voix officielle n’a relevé ni l’identité des présumés comploteurs encore moins leur nationalité et évidemment le nombre des personnes arrêtées. A la question de savoir où se trouvent actuellement ces conspirateurs et quelle entité procède à leur enquête, la première responsable du Parquet  n’a pas également pipé mot. Une brève version officielle complétée néanmoins par les bruits de couloir difficiles tout de même à recouper. La prochaine convocation de la presse par la PGCA confirmera ces bruits ou les infirmera.
Deux personnes, de nationalité française mais l’une d’origine malagasy, seraient  parmi les individus arrêtés en début de soirée du mardi 20 juillet. Il s’agissait d’un certain Philippe Marc François, un colonel retraité qui a dirigé le régiment de marche au Tchad (RMT). Sortant d’une école de guerre évidemment, il a reçu certainement une formation de commando.  Celui-ci connait très bien l’Afrique francophone en étant présent au moment fort  de la crise en Côte d’Ivoire, notamment à l’opération de destitution du Président Laurent Gbagbo. Etabli à Madagascar au mois de janvier 2020, son nom figure sur la rubrique des sociétés enregistrées auprès de l’Economic Board of Madagascar(EDBM). Philippe Marc François est effectivement le gérant de la société TSARA FIRST créée au mois de décembre de l’année dernière.  Cette société a comme activités « l’investissement sous toutes ses formes, en son nom ou pour le compte de tiers, dans toute société industrielle ou de service ». Cette société qui apparemment englobe tout appartiendrait à un dénommé Paul Maillot Rafanoharana. Comme son nom l’indique c’est un Malagasy mais de nationalité française. Instructeur commando parachutiste à l’école des officiers de la Gendarmerie française, Paul Maillot Rafanoharana serait le second individu appréhendé par les Forces de l’ordre malagasy dans la nuit du mardi 20 juillet.
Ces deux français sont ainsi accusés d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et voulaient reproduire dans la Grande île le scénario d’Haïti de la semaine dernière à l’issue  duquel  le président Jovenel Moïse a perdu la vie et son épouse gravement blessée.
De source bien informée qui veut garder l’anonymat, les renseignements fournis par une grande puissance occidentale représentée à Madagascar ont permis de déjouer les plans concoctés depuis des mois par ces présumés comploteurs avec comme objectifs la neutralisation et l’élimination de plusieurs personnalités malagasy dont le Président Andry Rajoelina.
Un projet funeste, qui s’est réalisé au Mali, Tchad et tout dernièrement en Haïti mais grâce ainsi à cette aide précieuse venant de l’étranger, a été déjoué à Madagascar.
La Rédaction



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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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