Publié dans Politique

Port de Toamasina - Disparition d’un conteneur de médicaments

Publié le mardi, 10 août 2021

900 000 millions d’ariary. C’est la valeur des médicaments disparus dans l’enceinte du port de Toamasina, jeudi dernier vers 5h du matin. Dans un conteneur de 40 pieds, ces marchandises volées appartiennent à l’Office pharmaceutique malagasy (OPHAM) qui, dès la découverte du vol, a déposé plainte au commissariat de la Police du Port de Toamasina.

 

« Un conteneur ne peut pas disparaître d’un seul coup de baguette magique. En plus, il a fallu aux malfaiteurs de transporter le conteneur à l’aide d’un camion sans parler de sa manutention qui nécessite un matériel adéquat. C’est un vol effectué par des professionnels qui ont certainement bien ciblé les marchandises », avance une voix autorisée de la société victime de ce vol qui laisse pantois plus d’un. D’après un communiqué de cette dernière, le conteneur contenait 1360 cartons de médicaments entre autres de l’amoxicilline gélules, d’ampicilline injectable, d’ibuprofène comprimés et de pénicilline injectable. « Il s’agit des médicaments très utilisés dont une partie est actuellement en rupture de stock dans les pharmacies. Les malfaiteurs sont peut-être au courant de l’existence de la demande et espèrent les écouler le plus vite », précise ce responsable de l’OPHAM. Lui qui avoue n’avoir aucune idée où ces produits très importants vont atterrir en quittant le circuit normal. Puisqu’il s’agit là de médicaments, ajoute-t-il, la prudence est de mise dans la mesure où ils sont maintenant hors contrôle de qualité, c’est la raison pour laquelle, nous lançons une alerte à toutes personnes susceptibles de nous procurer des informations.

« L’espoir de retrouver ces médicaments et mettre la main sur les malfaiteurs, leurs complices et surtout les commanditaires, est de mise. L’enquête de la Police avance à grands pas et nous comptons énormément sur son professionnalisme », lance le haut cadre de l’OPHAM qui reste optimiste quant au dénouement de ce vol. Ce n’est pas la première fois que cette société a été victime de ce genre de vol mais c’était plutôt sur la RN2 avec quelques cartons dérobés et non un conteneur et de surcroît dans l’enceinte même du port.

Les observateurs qui attendent impatiemment l’issue de l’enquête et surtout l’arrestation des malfaiteurs et leurs acolytes, estiment à raison que c’est un vaste réseau aguerri qui a réalisé cette opération inédite.

La rédaction

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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