Publié dans Politique

Education en milieu rural - Trois salles de classe pour plus de 300 élèves

Publié le mardi, 10 août 2021

Un problème persistant. La majorité des Ecoles primaires publiques (EPP) en milieu rural, notamment dans les villages, a été construite par les communautés locales. Outre leur vétusté, la capacité d’accueil auprès de ces établissements scolaires reste limitée. Cette situation nuit non seulement aux écoliers mais aussi aux enfants en âge d’être scolarisés.

C’est le cas de l’EPP d’Ambohibary I, dans la Commune rurale d’Analavory à Miarinarivo Itasy, où 342 élèves ont dû partager 3 salles de classe. Ces écoliers ont dû être divisés en 2 groupes pour l’enseignement, l’un vient pour la session de la matinée et l’autre pour celle de l’après-midi. De plus, les élèves de niveaux différents devaient partager la même salle, faute d’infrastructure. Cette situation obligeait même les parents à se cotiser pour la location d’une salle supplémentaire et ce malgré leurs revenus modiques. Ces conditions nuisaient tant aux élèves et enseignants qu’aux parents et ce depuis plus de 10 ans, notamment depuis l’ouverture de l’EPP en 2003.

Face à cette situation, la famille Lynch d’Angleterre en partenariat avec la fondation ADSUM de l’Irlande du Nord ont porté main forte à la communauté d’Ambohibary I. Un fonds de 79 378 808 ariary a ainsi été alloué pour la construction de 3 nouvelles salles de classe auprès de l’EPP, équipées de mobiliers scolaires. Une partie de ce financement a également été attribuée pour la construction de latrines à 3 compartiments. En sus, les élèves d’Ambohibary ont aussi reçu des kits scolaires d’une valeur totale de 7 409 220 ariary. Les nouvelles infrastructures sont fonctionnelles depuis leur réception technique, le 22 février dernier. Une cérémonie honorée de la présence du directeur régional de l’éducation, des autorités locales ainsi que de Nicole Donaldson, directeur général de l’ONG « Madagascar development fund ». Notons que cette ONG collabore avec divers partenaires étrangers dans la mise en œuvre de projets communautaires à Madagascar. La fondation ADSUM en fait partie et a pu financer plus d’une cinquantaine de projets depuis 2011.

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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