Publié dans Politique

Dernier Conseil avant remaniement - Les ministres remerciés par le Président Andry Rajoelina

Publié le mercredi, 11 août 2021


L’ambiance était particulière au cours du Conseil des ministres d’hier au Palais d’Iavoloha. En principe, il s’agit du dernier Conseil, tant attendu, avant le remaniement qui, sauf changement, est prévu ce jour. Selon des indiscrétions, le Président Andry Rajoelina a adressé ses remerciements à l’endroit des membres du Gouvernement sans exception pour leur collaboration. Ce message du locataire d’Iavoloha sonne comme un au revoir et annonce le départ de certains membres du Gouvernement.
Pour sa part, le Premier ministre Christian Ntsay a affirmé, au nom du Gouvernement, que quelle que soit la décision du Chef de l’Etat, son équipe l’acceptera. Il l’avait d’ailleurs affirmé à plusieurs reprises, au cours de ses interventions médiatiques, que la décision appartient au numéro un de l’Exécutif. D’après toujours les indiscrétions, certains ministres risquent un limogeage, d’autres pourraient être mutés à d’autres départements. Il y a également ceux qui pourraient se voir confier un nouveau poste tandis que d’autres seront tout simplement reconduits. Pour l’instant, tout relève de simples spéculations autour de ceux qui restent et ceux qui vont partir avant le jour J du remaniement. A priori, il ne serait donc plus qu’une question d’heures avant que le suspense se termine.
Affaires courantes
Au terme du Conseil, une déclaration de la Présidence annonçant la fin  de mission des ministres qui sont désormais tenus d’assurer les affaires courantes jusqu’à la nomination des nouveaux membres du Gouvernement. Une déclaration qui pourrait être interprétée comme un signe de démission du Gouvernement. Depuis quelques jours, le remaniement n’a cessé d’être au cœur de l’actualité au niveau de la presse locale. Les analyses sont allées bon train concernant les ministres qui pourront être limogés et ceux qui allaient être reconduits.
Rappelons qu’au cours de son intervention, dimanche dernier, le Président Andry Rajoelina avait déploré la défaillance dans la prise de responsabilités de certains membres du Gouvernement. « Il y a ceux qui travaillent bien et ceux qui n’arrivent pas à suivre le rythme. Le remaniement va forcément avoir lieu pour remplacer les éléments à la traine », a – t – il affirmé en annonçant l’approche imminente d’un remaniement du gouvernement tout en assurant le maintien du Premier ministre Christian Ntsay à son poste. Il avait particulièrement mis l’accent sur la condition sociale de la population ainsi que la flambée non maitrisée des prix des produits de première nécessité. Le Président avait donné 3 jours aux responsables pour résoudre la situation. Un délai qui a expiré hier, date de démission du Gouvernement.
La Rédaction

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff