Publié dans Politique

Consommation - L’importation de PPN reste incontournable

Publié le vendredi, 13 août 2021


Problématique. D’après les autorités en charge du commerce et de la consommation, pour endiguer l’inflation et surtout les phénomènes de spéculation en période de soudure, l’importation de produits de première nécessité comme le riz demeure encore incontournable. D’ailleurs, c’est la principale raison pour laquelle la State Procurement of Madagascar (SPM) a été mise en place. A partir du mois d’octobre prochain, un minimum de 8 000 tonnes de riz et autant d’huile de table et de farine seront importés par cette société d’Etat dans l’objectif de la mise en place d’un système de balisage du prix aux détails qui impacte, en ce moment, douloureusement le portefeuille du ménage à revenu moyen sur tout le territoire sans exception. En parallèle, ces ménages sont toujours en attente des 21 000 t de « Vary Tsinjo » en provenance d’Inde qu’ils pourront se procurer à un prix raisonnable. Depuis sa création, la SPM a importé 16 000 t de riz en décembre de l’année dernière, 32 000 t en janvier de cette année et avait proposé 5 312 t de riz blanc avec 25% de brisure aux grossistes depuis la fin de l’année dernière. Cette quantité de riz, destinée aux grossistes et distributeurs agréés, devait être distribuée dans 12 Régions réparties sur 6 zones. Pour cette opération, le prix du sac de 50 kg de riz au départ de Toamasina était fixé à 79 050 ariary. Pour ce qui est du sucre, et de la farine, la SPM ambitionne de prendre une grande partie des parts du flux d’importation de ces denrées dans la mesure où le pays consomme environ 200 000 t de sucre annuellement et autant de farine aussi. Un marché dans lequel la SPM projette d’acquérir près d’un quart de la totalité du flux. L’objectif étant de s’imposer comme ayant un statut de régulateur sur le marché local de manière à prévenir les tentatives de spéculations perpétrées par certains opérateurs en profitant du contexte de pandémie. « La SPM n’accaparera pas la totalité du marché de l’importation de produits de première nécessité. Il agira plutôt sur la régulation et le contrôle de ce marché », expliquaient les autorités à l’époque de la mise en place de cette société. Cette dernière n’importera du riz que lorsque les opérateurs habituels ne pourront pas suivre le rythme de consommation de la population. Cet organe étatique agit ainsi en complémentarité avec le rôle des importateurs tout en contrôlant les actions de ces derniers.
Hary Rakoto


Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff