Un retour à l’état initial, bien avant l’arrivée d’Air Austral. « Cependant, la nature de cette union n’est pas encore définie. L’on ignore si ce sera un mariage comme avec Air Austral ou une collaboration d’une mère avec sa fille. Dans tous les cas, les responsables y pensent sérieusement pour soutenir la reprise des activités de la compagnie malagasy », explique une source proche du dossier. Cette initiative pourrait bel et bien se concrétiser, surtout qu’une conférence de presse a été organisée par Air Madagascar au siège de Tsaradia, hier, à la Redland Tour, à Ankorondrano. Malheureusement, cette réunion avec la presse a été annulée à la dernière minute. « Quelques détails sont encore à revoir. Nous ne pouvons donc pas réunir la presse sans avoir toutes les informations entre les mains » détaille un responsable au téléphone, concernant le motif du report de la conférence de presse.
En faisant une rétrospective sur l’histoire de Tsaradia, cette compagnie aérienne a commencé à opérer au mois de juillet 2018. « La naissance de Tsaradia est l’expression forte du groupe Air Madagascar et de son partenaire stratégique Air Austral de transformer le transport aérien domestique malagasy. Un pas de plus dans la marche du plan de redressement de la compagnie « Alefa 2027» », ont vanté les responsables d’antan. A cette époque, la consolidation et le développement du marché domestique ont en effet fait partie des trois axes prioritaires autour desquels se construit le plan avec le développement du leadership d’Air Madagascar à l’international notamment sur l’axe Madagascar-France et le renforcement de la coopération sur le réseau régional. Cette compagnie a été conçue pour desservir tous les vols intérieurs. Sauf qu’aujourd’hui, les résultats sont loin des prévisions faites.
La question qui se pose maintenant est que si les deux compagnies s’unissent, quels en seraient les avantages ? Et avec quelle flotte opéreront-elles ? Avec cette union, Air Madagascar pourra bénéficier des rentrées d’argent de Tsaradia, sauf que les vols intérieurs ont dû mal à couvrir les 15% des besoins de la filiale domestique. A cet effet, comment ces revenus vont alors pouvoir faire vivre deux compagnies en même temps ? Affaire à suivre.
La Rédaction