Publié dans Politique

Consommation - Le vary tsinjo à 1990 Ar le kilo

Publié le mercredi, 08 septembre 2021


A partir d’aujourd’hui, la State Procurment of Madagascar (SPM) en charge de l’importation et de la commercialisation du vary tsinjo, à travers un avis d’appel à manifestation d’intérêt pour la distribution en riz, fixera le prix maximum de cette denrée à 1990 ariary le kilo pour la province d’Antananarivo et 1910 ariary pour Toamasina. Pour ce faire, la SPM mettra à disposition des grossistes et Distributeurs partenaires en riz (DPR) 8300 tonnes de riz blanc long grain, avec 25% de brisure de la marque vary tsinjo importé de l’Inde. Selon les responsables de cette société d’Etat, il s’agit d’une consultation ouverte à tous les opérateurs économiques légalement enregistrés en tant qu’entreprises de droit malagasy ayant acquis une expérience reconnue en matière de commercialisation de produits de première nécessité (PPN). Par ce système de partenariat avec les distributeurs locaux, la SPM imposera une marge bénéficiaire maximale pour tous les acteurs de la chaîne, depuis les grossistes jusqu’aux détaillants qui pourront alors s’octroyer respectivement 2000 ariary et 3000 ariary de marge par sac de 50 kg. Le prix de vente SPM en départ de Toamasina pour un sac de 50 kg est fixé à 90250 ariary dans la Capitale ainsi que dans la ville du grand port. La SPM estime le coût du transport et de manutention à 4250 ariary en plus des marges respectives des grossistes et des détaillants. Ce qui donne un prix de vente aux consommateurs finaux de 99500 ariary le sac et 1990 ariary le kilo.
Engagements
Les distributeurs qui désirent mettre le vary tsinjo en vente sur leurs étals devront alors signer une lettre d’engagement pour respecter ces marges préconisées par la SPM. A rappeler que l’année dernière, cette société d’Etat a déjà importé 16.000 tonnes de riz pour approvisionner le marché local en fournissant les grossistes et distributeurs avec du riz importé à 75.000 ariary le sac de cinquante kilo, soit 1500 ariary le kilo, au départ de l’entrepôt de Toamasina. Un appel d’offres a été lancé par la société, proposant 5.312 tonnes de riz blanc avec 25% de brisure aux grossistes. Ces quelques milliers de tonnes de riz ont ensuite été distribués dans douze régions réparties sur six zones. Le prix du riz local est resté élevé malgré l’initiative, oscillant entre 2200 ariary et 2400 ariary le kilo, notamment dans les marchés de la Capitale, même avec la présence du riz importé à un prix moindre pour le kilo au niveau de plusieurs détaillants, le mois dernier. Par ailleurs, le prix annoncé par la SPM est en deçà des prix de référence imposés par les autorités en charge de la consommation. Raison pour laquelle, à partir du mois d’octobre prochain, un minimum de 8 000 tonnes de riz et autant d’huile de table et de farine seront importés mensuellement par cette société d’Etat dans l’objectif de la mise en place d’un système de balisage du prix de détail qui impacte, en ce moment, douloureusement le portefeuille du ménage à revenu moyen sur tout le territoire sans exception.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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