Publié dans Politique

Tourisme - Madagascar rouvre enfin son ciel...

Publié le mercredi, 13 octobre 2021

C'est la nouvelle que les opérateurs du tourisme notamment attendaient avec impatience, depuis plusieurs semaines. Hier, à l'issue du Conseil des ministres, l'Etat malagasy a annoncé la réouverture « progressive » des frontières aériennes de et vers Madagascar. Selon le compte rendu du rapport de la réunion des ministres, la Grande île a déjà obtenu de l'Organisation de l'aviation civile internationale cette réouverture de son ciel. Cependant, pour se protéger de la propagation de la Covid-19 et de ses variants, cette réouverture se fera de manière « progressive ».

 

De multiples réunions du comité interministériel durant plusieurs mois ont précédé cette décision. Des réunions sur la stratégie, la préparation et la mise en œuvre des mesures pour rendre cette réouverture la plus parfaite possible. Mardi, une réunion a eu lieu à Ambohitsorohitra entre les acteurs concernés notamment la Présidence de la République, les ministères de tutelle et les responsables de l'aviation à Madagascar.

Cette réouverture des frontières aériennes concerne premièrement les passagers en provenance d'Europe vers Antananarivo, sur des vols opérés par Air Madagascar et Air France. Les vols charters en provenance de Milan/Rome vers Nosy Be Hell-Ville sont également autorisés à pénétrer le territoire. Le rapport du Conseil des ministres précise que les vols long-courriers d'Europe commenceront le 6 novembre 2021.

Les vols interrégionaux au niveau de l'océan Indien sont également de nouveau autorisés. Les vols Maurice - Madagascar via Air Mauritius, et La Réunion - Madagascar via Air Austral pourront ainsi opérer à partir de ce 23 octobre. Hormis les vols d'évacuation sanitaire, l'entrée des « jets privés » et des vols indépendants spéciaux nécessite une autorisation spéciale approuvée par le Président de la République et le Premier ministre.

Des mesures spéciales accompagneront cette réouverture des frontières. Gratuits lors des vols de rapatriement, les tests PCR à l'arrivée restent obligatoires mais seront désormais payants. Les passagers devront débourser 25 euros, un prix qui sera incorporé au prix du billet d'avion. Les fonds obtenus seront reversés dans les caisses du ministère de la Santé publique.

A leur arrivée sur le sol malgache, les passagers devront par ailleurs se confiner pendant 24 heures à 48 heures, en attendant les résultats de leurs tests de dépistage. En cas de test négatif, les passagers pourront mettre un terme à leur confinement. Un test positif sera synonyme de confinement obligatoire pendant 14 jours.

Le Conseil des ministres précise, par ailleurs, que la fréquence de vols entrant sur le territoire national sera limitée. Et ce, notamment, pour respecter les mesures fixées par l'OACI. Une liste rouge des pays non autorisés à franchir les frontières aériennes de Madagascar doit en outre être publiée incessamment.

Avec la levée des restrictions d'entrée dans le pays, c'est une part majeure de l'activité  des acteurs du monde du tourisme qui va enfin pouvoir reprendre. La réouverture des frontières avait été retardée par le regain de l'épidémie au niveau international.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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