Publié dans Politique

Escroquerie et émission de chèques sans provision - L'ex-ministre Vaonalaroy placée sous contrôle judiciaire !

Publié le mercredi, 10 novembre 2021

Ses qualités d'ex-parlementaire et d'ex-ministre ont-elles joué en faveur de Vaonalaroy ? C'est la question des uns et des autres à l'issue de son déferrement au Parquet avant-hier. Accusée d'escroquerie et émission de chèques sans provision, l'ancienne ministre de l'Artisanat et de la Culture du Gouvernement de Kolo Roger, a évité de peu la prison. Dans l'attente de son procès, Vaonalaroy Randrianarisoa est, en effet, placée sous contrôle judiciaire.

 

Dans l'après -midi de mardi, l'ancienne ministre de l'Artisanat et de la Culture s'apprêtait à prendre le vol pour l'île Maurice. Mais la Police de l'aéroport d'Ivato, de par l'avis de recherche établi en interne, lui a interdit de quitter le territoire national et a procédé de suite à son arrestation. Elle a été emmenée aux bureaux de la Police économique pour enquête avant son déferrement en début de soirée du mardi au Parquet.

Deux plaintes déposées par deux personnes différentes, l'une en 2019 et l'autre l'année dernière, constituent l'ordre de poursuite de l'ex-députée.  En tout, le préjudice de ces victimes s'élève à 79 millions Ar.

Elle aurait demandé à l'une de ses victimes de s'associer dans un marché public.  Une somme de 36 millions Ar lui a été demandée pour le paiement de la caution exigée en pareille cas.  Le marché n'existait pas ou les associés ne l'avaient pas obtenu ? L'enquête déterminera.  La seule certitude c'est que la victime n'a plus vu la couleur de son argent et se considère escroquée d'où la plainte déposée auprès de la Police économique. A part cette plainte pour escroquerie, cette dernière en a reçu une autre émanant d'un loueur de voitures.

Vaonalaroy a loué pour deux mois un véhicule mais n'a pas payé la location convenue. Face à la demande incessante du règlement de la facture par le propriétaire, l'ex-députée lui a proposé l'achat de la voiture. Les deux parties se sont convenues sur un prix et le mode de paiement. 22 millions Ar par virement et 21 millions Ar en chèque bancaire, mais aucune de ces opérations n'a « abouti ». Le moindre Ar du virement n'a crédité le compte de la victime tandis que le chèque, faute de provision, a été retourné par la banque.

Après des recherches infructueuses, la Police a pu finalement arrêter Vaonalaroy Randrianarisoa qui, notons-le, bénéfice de la présomption d'innocence tant que la Justice décide autrement…

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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