Publié dans Politique

Président Andry Rajoelina - Bientôt à l’entame d’une 4ème année de mandat

Publié le dimanche, 19 décembre 2021



19 janvier 2019 – 19 janvier 2022. Dans un mois exactement, le Président Andry Rajoelina entamera  sa 4ème année de mandat à la magistrature suprême du pays qui marque aussi l’anniversaire de sa prestation de serment à Mahamasina. Une nouvelle étape  à laquelle s’impose un bilan de ses 3 années au pouvoir, que le numéro un de l’Exécutif pourrait d’ores et déjà mettre en avant dans son habituel discours à la Nation à l’occasion du réveillon du Nouvel an. 
Durant sa prise de fonction officielle, le Chef de l’Etat avait promis un avenir meilleur pour Madagascar en misant sur ses qualités de Président jeune et visionnaire. Le défi est – il réussi ? Le Chef de l’Etat aura encore deux années pour faire ses preuves. En effet, pour toute la durée de son quinquennat, Andry Rajoelina s’est engagé au renforcement de l’industrialisation du pays, à la lutte contre la corruption, au respect de l’orthodoxie financière tout en appelant à la mobilisation des forces vives de la Nation. A cela s’ajoutent les grands chantiers liés à la lutte contre la pauvreté, la transformation de l’économie pour une croissance forte et rapide, à la restructuration de l’administration avec une gouvernance rationnelle au service de l’intérêt général, au renforcement de l’Etat de droit. Des engagements intégrés dans les « 13 Velirano » du Président et concrétisés dans la politique générale de l’Etat déjà en cours de mise en œuvre par toute l’équipe de l’Exécutif.
Un nombre record d’infrastructures
En termes de réalisations, le régime Rajoelina a surtout  enregistré un nombre record de nouvelles constructions d’infrastructures : allant des hôpitaux « manara – penitra » aux CSBII dans le domaine de la santé, des EPP et CEG « manara – penitra » au profit de l’éducation, des stades « manara – penitra » pour les férus de ballon rond.  A cela s’ajoutent les infrastructures routières réhabilitées ou en cours de réhabilitation comme la fameuse RN44 qui relie Antananarivo à Ambatondrazaka. Il faut dire que l’Etat a réussi un exploit en comptant à son actif autant de réalisations étant donné le contexte morose dominé par la crise sanitaire.
Malgré ce bilan positif en matière d’infrastructures, le volet social constitue le secteur clé auquel le régime doit davantage porter une attention particulière. A titre d’exemple, les problèmes d’eau et d’électricité qui ont fait monter la tension d’un cran chez la population tananarivienne. Dans le secteur environnemental, la série d’embrasements au niveau de plusieurs zones forestières a fortement influé sur le climat. Plusieurs réserves naturelles étaient également en état d’alerte à cause de nombreux points de feu. L’inflation qui a suscité la grogne des ménages pendant plusieurs mois a aussi grand besoin d’être résolue, et ce malgré le fait que la hausse des prix des produits de première nécessité soit le résultat d’une crise internationale liée à la pandémie de Covid-19. En tout cas, le Président ne manquera pas d’annoncer des perspectives dans ce sens.
Sandra R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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