Publié dans Politique

Drame maritime à Soanierana Ivongo - 20 morts, une centaine de passagers disparus

Publié le lundi, 20 décembre 2021

La Région d'Analanjirofo en émoi. « J'habite dans cette Région depuis des années mais jamais je n'ai entendu pareil drame », lance un agent de l'administration face à l'accident maritime qui s'est produit, hier matin, à Soanierana Ivongo. Un boutre rempli de passagers, 230 selon une source locale, s'est renversé en pleine mer faisant ainsi de nombreuses victimes. Hier en début d'après-midi, au moins une vingtaine de personnes auraient trouvé la mort selon un bilan officieux provisoire.

Une centaine de personnes sont encore portées disparues. Une soixantaine de survivants ont été dénombrés. Les passagers ont embarqué à la Commune d'Antanambe, District de Mananara Avaratra pour rentrer chez eux. Ils revenaient des localités environnantes pour le commerce de girofle. 

Les causes du naufrage, survenu hier vers 9 heures du matin entre Antsiraka et Andragazaha, à Soanierana Ivongo, étaient dans l'immédiat indéterminées. Selon notre source locale, une panne-moteur combinée à une avarie dans la coque serait à l'origine du drame. Le bâtiment a rapidement pris l'eau. L'on évoque aussi la possibilité d'une “surcharge” du navire pour expliquer l'accident. Au regard du bilan provisoire, il est évident que l'embarcation était surchargée.

En tout cas, les opérations de sauvetage se sont poursuivies hier durant la journée. Le risque de retrouver des corps dans la mer dans les jours qui viennent est élevé. Selon des précisions, le boutre opérait clandestinement. Il s'agit d'un bateau de transport de marchandises mais utilisé pour le transport de passagers. La demande en transfert par ce moyen de transport est forte actuellement. Une enquête en cours tente de déterminer la responsabilité du drame. Les éléments de la Gendarmerie, l'Agence portuaire maritime et fluviale et des personnes de bonne volonté mènent les opérations de sauvetage sur place. Les autorités locales sont également descendues sur les lieux. D'après certaines informations, face à l'ampleur de la catastrophe le Premier ministre Ntsay Christian est également sur place.

La Rédaction 

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Editorial

  • Vandalisme légal ?
    La Grande île «retombe de nouveau » dans l’implacable piège de la crise politique. L’image flagrante de quelqu’un qui marche sur le fil d’un rasoir, d’un fil-de-fériste ou d’un équilibriste qui joue au prix de sa vie à une altitude proche de la pointe de la Tour Eiffel colle sur les réalités du pays à ce moment précis. La moindre maladresse sinon d’inattention, on risque le pire !

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