Publié dans Politique

Crash d’un hélicoptère de l’armée - Le corps du directeur de la sécurité de la Primature retrouvé

Publié le mercredi, 22 décembre 2021

Un mort. C’est seulement aujourd’hui qu’on peut affirmer la mort d’homme suite au crash de l’hélicoptère de l’armée survenu lundi dernier à 19hOO au large de Mahambo. 

Hier en effet, le corps du colonel Olivier Andrianambinina a été repéré et repêché dans une zone maritime située à 8 km à l’Est de Fénérive Est. C’était vers 16h 15 que la recherche effectuée en vue de retrouver les deux disparus du crash a abouti à la découverte du corps du directeur de la sécurité de la Primature, un des quatre occupants de l’hélicoptère qui transportait la délégation gouvernementale de retour de mission à Soanierana- Ivongo. Nommé à la tête de la direction de la sécurité de la Primature au mois de juillet dernier, cet officier supérieur de la Gendarmerie était dans le même hélicoptère, piloté par le colonel Hery Rakotomiliarison, que le Secrétaire général de la Gendarmerie, le Général Gellé Serge et l’adjudant-chef Andrianarison. Ces deux derniers retrouvés sains et saufs par des pêcheurs dès le lendemain du crash (voir article par ailleurs), tandis que le pilote est toujours porté disparu.

Pour l’instant, aucune nouvelle concernant celui-ci n’est disponible. Des affaires personnelles du colonel Hery Rakotomiliarison ont été récupérées du côté de l’embouchure dans la Commune d’Ampasina Maningory, à 20 km de Fenerive Est. C’est encore des pêcheurs et des membres de la protection civile qui ont découvert la sacoche du pilote renfermant ses habits, une paire de tennis, sa carte d’identité nationale, sa carte militaire et un portefeuille. 

Les recherches supervisées par le ministre de la Défense nationale, le Général Rakotonirina Richard, continuent toujours dans l’espoir de retrouver ce dernier passager, porté disparu.

D’après les informations, le corps du colonel Olivier Andrianambinina est ramené dans la Capitale dans la nuit d’hier…

La rédaction

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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