Publié dans Politique

Camp Ratsimandrava - Vibrant hommage au colonel Andrianambinina Olivier

Publié le jeudi, 23 décembre 2021


La cérémonie funéraire en dernier hommage au défunt colonel Andrianambinina Olivier s’est tenue, hier, au Camp Ratsimandrava Andrefan’Ambohijanahary.  Un hommage émouvant auquel ont honoré de leur présence le Président Andry Rajoelina et le Premier ministre Christian Ntsay. Cet officier de la Gendarmerie nationale faisait partie des 4 passagers de l’hélicoptère accidenté à Mahambo dans la nuit de lundi à mardi dernier.
 Alors que le secrétaire d’Etat à la Gendarmerie nationale, Serge Gellé et le mécanicien de l’aéronef sont les rescapés de l’accident, ce directeur de la Sécurité de la Primature ainsi que le pilote n’ont malheureusement pas survécu. Le corps sans vie du colonel Andrianambinina Olivier  été retrouvé, mercredi en fin d’après – midi, à 8 km au Nord de Fénérive – Est et à 18km du point de chute de l’hélicoptère.
Mort en martyr pour la Nation
Il est décédé en martyr de la Nation car était en pleine mission de sauvetage des compatriotes naufragés du MS Francia à Soanierana-Ivongo. Le Président Andry Rajoelina, en sa qualité de Chef suprême des Forces armées a adressé un message de condoléances à l’endroit de ses proches, sa famille, ses collègues et surtout ses frères d’armes au sein de la Gendarmerie. « Par son acte de bravoure, il n’a pas hésité à venir en aide à ses compatriotes et a ainsi exécuté la devise des Forces armées : pour la patrie », a déclaré le Chef de l’Etat.
Issu de la 21ème promotion de l’Ecole de la Gendarmerie, il a servi pendant 29 longues années au sein de ce Corps. Le défunt colonel a été élevé au rang de Commandeur de l’ordre national malagasy à titre posthume. Décédé à l’âge de 49 ans, il laisse derrière lui son épouse ainsi que ses deux enfants. Après la cérémonie funéraire, la dépouille mortelle a été acheminée vers Antsiranana pour y être inhumée.
S.R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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