Publié dans Politique

Organismes rattachés - 1 300 milliards d'ariary de budget par an 

Publié le vendredi, 07 janvier 2022

La suppression d'une quinzaine d'organismes rattachés à la Présidence, au bureau du Premier ministre, aux ministères a été annoncée à l'issue du dernier Conseil des ministres. Maîtriser et réduire les subventions allouées à ces services sont la principale raison de cette décision, selon le compte rendu de la première réunion hebdomadaire des ministres pour cette nouvelle année.

Une décision qui découle par ailleurs d'une consigne formulée par le Chef de l'Etat le mois dernier. La porte-parole du Gouvernement au cours de l'émission « Tsy ho tompon-trano mihono » précise que 1 300 milliards d'ariary par an sont transférés vers les organismes rattachés. En supprimant les services en question, l'Etat veut ainsi éviter toute dépense superflue et surtout tout détournement de deniers publics, indique Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo. L'Exécutif veut par ailleurs consacrer une large part des dépenses publiques à des tâches impactant directement le quotidien de la population. A ce propos, le travail effectué par les organismes rattachés supprimés n'a pas d'impacts perceptibles sur le quotidien de la population, explique le Conseil des ministres. D'ailleurs, la plupart des missions de ces établissements publics supprimés peuvent en plus être effectués par des ministères. A ce sujet, les agents et les biens de ces organismes rattachés seront transférés vers les ministères de tutelle respectifs. « Il ne s'agit pas de supprimer les missions mais les structures », précise celle qui porte également le chapeau de ministre de la Communication et de la Culture. Aucun emploi ne doit être supprimé, rassure-t-elle.

L.A.

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Editorial

  • L’oiseau rare !
    Le mandat de Sahondra Rabenarivo, présidente du Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) touche à sa fin. Nommée en février 2019 pour un mandat de trois ans et reconduite en 2022, Sahondra Rabenarivo ne pourra plus faire l’objet d’un renouvellement à la tête de ce poste très stratégique mais à la fois tant sollicité ou convoité également tant redouté. Après six ans passé à la direction de cette institution censée militer pour la bonne gouvernance, essentiellement contre la corruption et l’impunité, Rabenarivo ne cache pas son sentiment d’avoir quelque peu raté sa mission. Etant donné l’âpreté et la complexité de la tâche, une vague impression de fatigue l’assaille. Normalement sauf contretemps du dernier moment, la passation avec le ou la remplaçante à ce poste délicat devrait avoir lieu bientôt, vers mi-février. Mais avant tout, il faudra identifier la personne voulue répondant aux critères imposés. Ce qui n’est pas évident…

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