Une décision qui découle par ailleurs d'une consigne formulée par le Chef de l'Etat le mois dernier. La porte-parole du Gouvernement au cours de l'émission « Tsy ho tompon-trano mihono » précise que 1 300 milliards d'ariary par an sont transférés vers les organismes rattachés. En supprimant les services en question, l'Etat veut ainsi éviter toute dépense superflue et surtout tout détournement de deniers publics, indique Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo. L'Exécutif veut par ailleurs consacrer une large part des dépenses publiques à des tâches impactant directement le quotidien de la population. A ce propos, le travail effectué par les organismes rattachés supprimés n'a pas d'impacts perceptibles sur le quotidien de la population, explique le Conseil des ministres. D'ailleurs, la plupart des missions de ces établissements publics supprimés peuvent en plus être effectués par des ministères. A ce sujet, les agents et les biens de ces organismes rattachés seront transférés vers les ministères de tutelle respectifs. « Il ne s'agit pas de supprimer les missions mais les structures », précise celle qui porte également le chapeau de ministre de la Communication et de la Culture. Aucun emploi ne doit être supprimé, rassure-t-elle.
L.A.