Publié dans Politique

Drame maritime de Soanierana-Ivongo - L'armateur demeure introuvable !

Publié le mercredi, 19 janvier 2022

Un mois après le drame maritime survenu à Soanierana-Ivongo le 20 décembre dernier, le propriétaire du navire M/S Francia III demeure introuvable. Officiant également comme commandant de bord, l'armateur dénommé Franc Antonio Norbert est frappé d'un avis de recherche depuis que ce drame ayant causé la mort de 85 personnes s'est produit. Mais jusqu'à ce jour, les recherches sont restées infructueuses, à preuve aucune information prouvant le contraire n'est émise par les autorités compétentes. 

Dans la cohue causée par le sauvetage des passagers rescapés, la recherche des disparus et le repêchage des corps, le propriétaire, qui était encore aperçu dans les parages le jour du drame, a profité pour prendre le large. Et depuis plus rien. En attendant sa capture, les enquêteurs se sont rabattus sur ses présumés complices en l'occurrence deux cuisiniers ou traiteurs qui n'ont pas eu le réflexe de dénoncer auprès des autorités ce transport clandestin opéré par l'armateur de M/S Francia III. En effet, la licence d'exploitation de ce dernier est destinée uniquement au transport de marchandises, ce qui n'était pas le cas le 20 décembre dernier. Plus de 130 passagers se trouvaient à bord de M/S Francia III et ont été mis sous la cale dès l'embarquement pour éviter, certainement, « les regards indiscrets des uns et des autres ».  Pour ce trajet, Mananara - Antanambe - Soanierana-Ivongo, chaque passager débourse 30.000 Ar et selon une source, ce n'était pas la première fois que cet armateur indélicat effectue ce transport illicite de passagers. « Il a profité de la fin de la campagne de girofle et le retour des saisonniers. Et avant ce drame, il a effectué au moins cinq fois ce genre d'opération dangereuse sur cet axe », relate une source locale.

A part ces 85 passagers décédés, cet accident maritime a également causé la mort de deux colonels venus spécialement dans la région pour participer à la recherche des survivants suite au crash de leur hélicoptère. Il s'agit du colonel Rakotomiliarison Hery, pilote de l'hélicoptère, et le colonel Olivier Andrianambinina,  directeur de la sécurité de la Primature.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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