Publié dans Politique

Inspection Générale de l'Etat - Le nouveau Dg entre en service

Publié le mercredi, 16 février 2022

Une semaine après sa nomination par le Conseil des ministres, le nouveau directeur général de l'Inspection Générale de l'Etat (IGE) entre en service. C'est hier au bureau de l'IGE à Antaninarenina que s'est tenue la cérémonie de « mise en place » du nouvel homme fort de cette entité en l'occurrence Daniel Randrianarivony et ce sous la direction du secrétaire général de  la Présidence, Valéry Ramonjavelo.

L'IGE, notons- le, est placée sous tutelle directe du Président de la République d'où la présence de son représentant hier à cette cérémonie marquée également par l'absence du Dg sortant pour raison de santé. « Vous avez reçu une feuille de route du Président de la République, on vous souhaite pleine réussite dans votre mission », lance le Sgp à l'endroit du directeur général de l'IGE. Celui-ci après avoir remercié les autorités de leur confiance a promis de mener à bien avec son équipe les principales missions que lui a assignées le Président de la République avant sa nomination. Avec ses 43 années dans l'administration dont une vingtaine au sein des organes de contrôle de la gestion des biens de l'Etat, Daniel Randrianarivony connait leurs lacunes ou défaillances. « Il faut accélérer le temps de travail afin de réduire le moment de flottement permettant aux personnes  contrôlées de se défaire de la poursuite. L'augmentation du nombre des inspecteurs accordée par l'Etat est déjà un moyen pour atteindre cet objectif », a répondu le nouveau Dg à la presse à la fin de la cérémonie. Concernant les dossiers chauds en instance au sein de l'IGE, il a affirmé qu'il va les étudier une fois bien installé. 

« Je viens de prendre mes fonctions et ces dossiers dont vous faites allusion figurent parmi les documents que mon prédécesseur m'a transmis. On verra après », rétorque Daniel Randrianarivony à propos de l'affaire SMMC qui a fait la une des journaux l'année dernière. Lui qui a tenu à préciser que sa direction a pour mission de contrôler tant à Madagascar qu'à ses représentants à l'étranger l'utilisation à bon escient des deniers publics et des biens de l'Etat. 

La Rédaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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