Publié dans Politique

Maroc - 10 milliards de DH pour lutter contre le déficit pluviométrique

Publié le jeudi, 17 février 2022


Alors que la saison agricole souffre d’un grand déficit pluviométrique, le Roi Mohammed VI a donné ses instructions afin de mobiliser tous les efforts nécessaires pour soutenir le monde rural dans sa globalité.
Les dispositions d’urgence devant être prises, doivent permettre de trouver des solutions face aux manques de précipitions, puisque ces dernières atteignent à ce jour 75mm, enregistrant un déficit de 64% comparativement à une saison agricole dite normale, nous indique le communiqué Royal diffusé par l’agence MAP.
Le déroulement de la campagne, notamment pour les éleveurs qui souffrent du peu de pâturages et pour les cultures d’automne, est impacté négativement par le déficit pluviométrique à ce stade de la campagne agricole.
Le Souverain a souligné la nécessité pour le gouvernement de prendre toutes les mesures d’urgence nécessaires pour faire face à l’impact du déficit des pluies sur le secteur de l’agriculture, dans l’espoir que Dieu répande sa miséricorde sur notre pays et le comble de pluies bénéfiques.
Toujours selon le communiqué, en Exécution des Hautes Orientations Royales proactives à ce sujet, le programme exceptionnel élaboré par le gouvernement doit permettre d’atténuer les effets du retard des précipitations, mais aussi d’alléger l’impact sur l’activité agricole et à fournir l’aide aux agriculteurs et aux éleveurs concernés.
Le Fonds Hassan II pour le développement économique et social contribue à hauteur de 3 milliards.
Pour ce faire, le Roi a donné Ses Hautes instructions pour que le Fonds Hassan II pour le développement économique et social contribue par un montant de 3 milliards de dirhams à ce programme, qui nécessitera une enveloppe financière globale estimée à 10 milliards de dirhams.
3 axes principaux figurent au programme gouvernemental : la protection du capital animal et végétal et la gestion de la rareté des eaux,  l’assurance agricole, l’allégement des charges financières des agriculteurs et des professionnels, le financement des opérations d’approvisionnement du marché national en blé et en fourrages, outre le financement des investissements innovants dans le domaine de l’irrigation.
Source : agrimaroc.ma

Fil infos

  • Autoroute Tana–Toamasina - Le projet en suspens
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un mois après, des ministres encore méconnus
  • Futures élections - Mise en place d’un nouveau cadre juridique électoral inclusif et consensuel
  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

A bout portant

AutoDiff