Publié dans Politique

Tourisme - Les opérateurs de Nosy Be aux abois 

Publié le vendredi, 18 février 2022

Dans le rouge. En tant que promoteur de l'image touristique de Nosy Be et porte-parole des opérateurs touristiques, l'ORTNB (Office régional du tourisme de Nosy Be) désire expliquer la situation actuelle du point de vue touristique et le mécontentement des opérateurs. En effet, en octobre 2021, une reprise progressive des vols internationaux était envisagée, d'abord à l'aéroport d'Antananarivo (Ivato) puis sur Nosy Be (Fascene).

Cependant, jusqu'à maintenant, aucun vol international n'a été autorisé à opérer à l'aéroport de Nosy Be.  Ainsi, tout au long de l'année 2021, la plupart des opérateurs, notamment les hôtels, se sont engagés à mettre en place tous les protocoles sanitaires exigés par les ministères compétents. Par ailleurs, en décembre 2021, un engagement formel de toutes les entités impliquées dans l'arrivée éventuelle de touristes ou passagers internationaux a été rédigé et envoyé aux autorités compétentes. De ce fait, les opérateurs de Nosy Be qui travaillent principalement avec le tourisme international sont désormais dans une situation de crise désastreuse. Pour faire face à la pandémie et respecter les protocoles sanitaires imposés, ils ont fait, ces deux dernières années, d'importants investissements pour réaménager leurs structures et former leur personnel. 

« Leur mécontentement s'explique par le fait qu'il n'y a pas de signal de réouverture », explique Elisabetta Gravellino, présidente du conseil d'administration de l'ORTNB. Il faut savoir que les compagnies aériennes ont besoin de temps opérationnel spécifique pour pouvoir opérer (de 1 à 3 mois) et sans autorisation officielle de l'Aviation Civile, ledit temps opérationnel est allongé avec le risque d'abandonner définitivement la destination. Pour rappel, Nosy Be est une île qui vit du tourisme, c'est l'île vitrine de Madagascar et cela grâce à sa population et ses opérateurs. Elle a toujours donné une image de prestige à la Grande île. De plus, il faut savoir que, grâce au travail des représentants du ministère de la Santé et celui du Tourisme, la campagne de vaccination atteint également des niveaux très élevés, et cela (presqu'à 100% pour les professionnels du tourisme et santé) de manière à garantir l'île Covid-Free. Donc, Nosy Be est prête et a besoin de réponses selon ces opérateurs.

Hary Rakoto

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff