Publié dans Politique

Fihariana - Déblocage du financement pour le maïs du Menabe

Publié le lundi, 21 février 2022



Un premier déblocage d’une valeur de plus de 116 millions d’ariary a été effectué pour la filière maïs du Menabe par le programme Fihariana en addition aux autres produits déjà financés dans la Région et qui sont dans les secteurs de l’agriculture, l’élevage et la pêche. En effet, parmi ces matières premières financées par Fihariana, la filière maïs figure en bonne position. Une collaboration, à double bénéficiaire, a par ailleurs été développée avec le groupe Eclosia. Pour ce faire, d’un côté, les producteurs, sous contrat avec le groupe, reçoivent le financement nécessaire pour optimiser leur productivité. D’un autre côté, l’industriel se fournit en matières premières de qualité et quantité élevée. Par cette initiative, le programme Fihariana confirme son ouverture à tous les secteurs d’activité et sa volonté d’appuyer les jeunes entrepreneurs de la Région. Terre fertile aux vastes surfaces cultivables et aux matières premières diversifiées, le Menabe dispose d’un fort potentiel de croissance dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Toutefois, ces secteurs porteurs d’opportunités nécessitent un appui afin de remplir les critères d’émergence tout en optimisant la qualité des produits. Raison pour laquelle, depuis 2019, Fihariana déploie ses efforts afin de développer le potentiel entrepreneurial de la population dans le Menabe. Des efforts qui s’illustrent notamment par un accompagnement financier et technique de producteurs, individuels ou regroupés dans des coopératives ou union de coopératives. Ces structures entrepreneuriales paysannes et collectives bénéficient d’encadrement technique pour un rendement optimal des matières premières. Et pas plus tard que la semaine dernière, la représentation de Fihariana dans la Région Menabe s’est entretenue avec des responsables de l’USAID Mikajy et Hay Tao dans le District de Morondava, à la demande de ces derniers, afin de demander des informations complémentaires concernant le programme Fihariana. Selon ces responsables « de nombreux jeunes issus des associations partenaires de l’USAID Mikaly et Hay Tao, désireux de se lancer dans l’entrepreneuriat, voudraient bénéficier de l’appui financier et technique proposé par Fihariana ». Pour rappel, Fihariana est bien présent dans la Région à travers le financement de plusieurs filières, notamment l’agriculture, l’élevage et la pêche, et est heureux de compter, parmi ses bénéficiaires, 33% de femmes entrepreneures. A travers cet entretien, Fihariana confirme son ouverture à tous les secteurs d’activité et sa volonté d’appuyer tous les jeunes entrepreneurs des Régions, y compris ceux qui œuvrent pour la préservation de l’environnement comme c’est le cas de ces associations partenaires de l’USAID Mikajy et Hay Tao.


Hary Rakoto

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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