Publié dans Politique

Chasse à la bande des quatre à Mahajanga - Un assaillant entre la vie et la mort

Publié le mardi, 22 février 2022

Le sang a giclé et un assaillant se trouve actuellement entre la vie et la mort ! A un moment où les multiples agressions et autres assauts de bandits ayant souvent ensanglanté le quartier de Tsararano et les environs du bureau de la JIRAMA à Amboaboaka à Mahajanga, inquiètent et exaspèrent à la fois les riverains, la Police surprend avec sa récente opération anti-gang.

Cette dernière se traduisait par sa volonté à mettre “la bande des 4” rendue tristement célèbre pour ses nombreux méfaits, hors d’état de nuire. Les faits remontent tôt mardi matin dernier lors d’une tentative des éléments de l’Unité d’intervention rapide (UIR) pour arrêter un deuxième membre de cette funeste bande à Amboaboaka.

Comme le suspect avait cherché à s’opposer par la force aux policiers venus l’arrêter, ces derniers étaient obligés d’utiliser les grands moyens : des tirs sur le forcené ! Criblé de balles à la fois au crâne et à la cuisse, le concerné fut transporté d’urgence au CHU d’Androva, et est dans un état critique. Tous les couteaux auxquels il s’était servi dans ses actes de banditisme furent confisqués. 

Précisons toutefois qu’avant que les choses ne soient arrivées à ce stade, un complice du concerné fut déjà arrêté en premier la veille, c’est-à-dire vers 20h à Tsararano, lundi dernier. L’attitude suspecte du concerné, qui a rôdé dans le secteur, a éveillé le soupçon de la Police, qui l’avait d’ailleurs appréhendé sur le champ. Effectivement, l’audition du bandit a d’ailleurs permis aux Forces de l’ordre de se lancer aux trousses de son complice demeurant à Amboaboaka. Et on connaît la suite. Enfin, il faut dire que plusieurs plaintes pour violence de bandits ont atterri au commissariat central de Mahajanga. Loin de croiser les doigts, ce commissariat a décidé d’agir, avec le résultat que l’on connaît.

Franck R. 

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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