Publié dans Politique

Chasse à la bande des quatre à Mahajanga - Un assaillant entre la vie et la mort

Publié le mardi, 22 février 2022

Le sang a giclé et un assaillant se trouve actuellement entre la vie et la mort ! A un moment où les multiples agressions et autres assauts de bandits ayant souvent ensanglanté le quartier de Tsararano et les environs du bureau de la JIRAMA à Amboaboaka à Mahajanga, inquiètent et exaspèrent à la fois les riverains, la Police surprend avec sa récente opération anti-gang.

Cette dernière se traduisait par sa volonté à mettre “la bande des 4” rendue tristement célèbre pour ses nombreux méfaits, hors d’état de nuire. Les faits remontent tôt mardi matin dernier lors d’une tentative des éléments de l’Unité d’intervention rapide (UIR) pour arrêter un deuxième membre de cette funeste bande à Amboaboaka.

Comme le suspect avait cherché à s’opposer par la force aux policiers venus l’arrêter, ces derniers étaient obligés d’utiliser les grands moyens : des tirs sur le forcené ! Criblé de balles à la fois au crâne et à la cuisse, le concerné fut transporté d’urgence au CHU d’Androva, et est dans un état critique. Tous les couteaux auxquels il s’était servi dans ses actes de banditisme furent confisqués. 

Précisons toutefois qu’avant que les choses ne soient arrivées à ce stade, un complice du concerné fut déjà arrêté en premier la veille, c’est-à-dire vers 20h à Tsararano, lundi dernier. L’attitude suspecte du concerné, qui a rôdé dans le secteur, a éveillé le soupçon de la Police, qui l’avait d’ailleurs appréhendé sur le champ. Effectivement, l’audition du bandit a d’ailleurs permis aux Forces de l’ordre de se lancer aux trousses de son complice demeurant à Amboaboaka. Et on connaît la suite. Enfin, il faut dire que plusieurs plaintes pour violence de bandits ont atterri au commissariat central de Mahajanga. Loin de croiser les doigts, ce commissariat a décidé d’agir, avec le résultat que l’on connaît.

Franck R. 

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff