Publié dans Politique

Dégâts laissés par le cyclone Batsirai - Le CHRD de Mananjary reste inopérationnel

Publié le jeudi, 24 février 2022

Parmi les infrastructures endommagées par le passage du cyclone Batsirai. Le centre hospitalier de référence du District (CHRD) de Mananjary a été décoiffé et reste non opérationnel jusqu’ici. Les locataires de l’établissement, dont le directeur, les médecins et les paramédicaux, font partie des sinistrés. Le personnel médical a quand même secouru les victimes et les blessés dans les églises et les écoles qui ont servi de sites d’hébergement, également balayés par le cyclone. Tous les patients ont, quant à eux, été déplacés ou réunis dans un même bâtiment du service médecine, couvert par un toit de dalle. 

D’un autre côté, un tiers des médicaments de l’unité de pharmacie et des matériaux de l’hôpital ont été détruits. Malgré cela, le stock de médicaments reste suffisant grâce aux dons des partenaires qui les ont déjà acheminés, entre autres avec l’aide des médecins du monde. Aussi, des missionnaires ont prêté main forte au personnel du CHRD de Mananjary. Notons que ce dernier a enregistré un accouchement et une opération césarienne durant le passage de Batsirai. Les deux mères ont été bien prises en charge malgré tout.

La clinique Sainte Anne reçoit une vingtaine de patients du CHRD de Mananjary et ce après négociation avec les curés responsables. Avec une capacité d’accueil restreinte de cette clinique, l’UNFPA a remis 4 tentes pour servir de salles de soin provisoire. Ledit organisme onusien envisage aussi d’apporter sa contribution dans la réhabilitation du centre hospitalier de référence. En attendant, une tente accueillera les mères dont la grossesse est à terme et leur servira de clinique d’accouchement provisoire, d’après le docteur Anjaramaeva Espérant, DRSP de Vatovavy. Ceci en dehors des parturientes envoyées dans la clinique catholique, située à quelques kilomètres de la ville.

Elias Fanomezantsoa 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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