Sur terrain, des joueurs de l’équipe gouvernementale semblent éreintés et n’arrivent plus à suivre le rythme et la cadence. De leur fatigue due aux efforts fournis lors de la première période, certains perdent leur concentration en oubliant les consignes données par le coach avant match et durant la pause. Des éléments font le contraire de la stratégie élaborée tandis que d’autres, par manque de lucidité, ratent des gestes techniques basiques. Il y a même pire, ceux qui effectuent, par inadvertance, des passes à l’adversaire. D’autres marchent mais ne courent plus sur terrain alors que certains ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, devenus transparents. Et dire qu’ils étaient, en début de match, pleins de vivacité et d’ingéniosité. Ces signes font monter l’inquiétude des supporters qui, en dépit de leur confiance inébranlable, émettent toutefois des doutes sur la capacité de certains joueurs à tenir encore un peu plus longtemps. Une inquiétude compréhensible pour des supporters qui attendent impatiemment le but libérateur, celui de la qualification pour l’étape suivante ou plutôt pour le prochain mandat. Des broncas se font entendre des tribunes et des gradins face à la non-combativité des uns et le non- match des autres.
Leurs regards se fixent sur le coach et scrutent ses faits et gestes. Les fans estiment que l’heure du changement arrive afin d’éviter des mauvaises surprises. « Il est temps de donner un second souffle à l’équipe et de faire entrer des joueurs frais et non attendre un quelconque temps additionnel », suggère un fervent supporter. Des éléments nouveaux et décisifs qui pourront apporter un plus à l’équipe dans l’ultime quart d’heure de la rencontre pour que tout le monde puisse crier victoire.
Certes, l’équipe adverse n’a plus rien à démontrer, mais cela n’empêche pas les fautes commises en interne, techniques ou tactiques, qui risquent de jouer un mauvais tour et pourraient à la longue entraîner un auto-goal fatidique…
La rédaction