Publié dans Politique

Gouvernement Ntsay Christian - L’ultime période de remplacement sonne

Publié le mardi, 08 mars 2022

Procéder à un remaniement est loin d’être la solution certes, mais ça pourrait être tout de même une solution. Le régime Andry Rajoelina entame cette année l’avant- dernière année de son mandat. Dans ce dernier quart d’heure de jeu, il mène au score mais reste toujours en quête du but de la qualification.

Sur terrain, des joueurs de l’équipe gouvernementale semblent éreintés et n’arrivent plus à suivre le rythme et la cadence. De leur fatigue due aux efforts fournis lors de la première période, certains perdent leur concentration en oubliant les consignes données par le coach avant match et durant la pause. Des éléments font le contraire de la stratégie élaborée tandis que d’autres, par manque de lucidité, ratent des gestes techniques basiques. Il y a même pire, ceux qui effectuent, par inadvertance, des passes à l’adversaire. D’autres marchent mais ne courent plus sur terrain alors que certains ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, devenus transparents. Et dire qu’ils étaient, en début de match, pleins de vivacité et d’ingéniosité.  Ces signes font monter l’inquiétude des supporters qui, en dépit de leur confiance inébranlable, émettent toutefois des doutes sur la capacité de certains joueurs à tenir encore un peu plus longtemps. Une inquiétude compréhensible pour des supporters qui attendent impatiemment le but libérateur, celui de la qualification pour l’étape suivante ou plutôt pour le prochain mandat. Des broncas se font entendre des tribunes et des gradins face à la non-combativité des uns et le non- match des autres.

Leurs regards se fixent sur le coach et scrutent ses faits et gestes. Les fans estiment que l’heure du changement arrive afin d’éviter des mauvaises surprises. « Il est temps de donner un second souffle à l’équipe et de faire entrer des joueurs frais et non attendre un quelconque temps additionnel », suggère un fervent supporter. Des éléments nouveaux et décisifs qui pourront apporter un plus à l’équipe dans l’ultime quart d’heure de la rencontre pour que tout le monde puisse crier victoire.

Certes, l’équipe adverse n’a plus rien à démontrer, mais cela n’empêche pas les fautes commises en interne, techniques ou tactiques, qui risquent de jouer un mauvais tour et pourraient à la longue  entraîner un auto-goal fatidique…

La rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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