Publié dans Politique

PPN - Vers un plafonnement des prix

Publié le mercredi, 30 mars 2022



A situation exceptionnelle, des mesures exceptionnelles ! Face à la flambée des prix des produits de première nécessité (PPN) qui fait jaser les ménages, l’Etat déploie les grands moyens. Le sujet a été à l’ordre du jour lors du Conseil des ministres d’hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. Dans une communication faite au titre du ministère du Commerce et de l’Industrie, l’Etat prévoit une consultation des opérateurs qui œuvrent dans la production, l’importation et la commercialisation des PPN. « Des mesures seront prises afin de maîtriser les prix des produits de première nécessité à l’issue de cette réunion d’urgence», peut – on lire dans un communiqué de la Présidence. Les mesures en question consisteront à un plafonnement des prix des PPN dans le souci « d’alléger le quotidien de la population ».
A priori, l’inflation est un problème universel dû à différents facteurs comme la hausse des coûts de fret maritime, l’augmentation du prix du carburant, la baisse de la production mondiale, et la crise en Ukraine entre autres. Les principaux pays producteurs ayant décidé de retenir leurs produits, l’offre n’arrive pas à répondre à la demande.
Haro sur les abus et spéculations
Au niveau national, les autorités évoquent les répercussions de la crise sanitaire liée à la Covid-19 pour expliquer la flambée des prix. A cela s’ajoutent d’autres contraintes telles que le mauvais état des routes suite aux dernières intempéries, l’insuffisance de la production locale, les différentes formes de spéculation perpétrée par certains acteurs dans le secteur du commerce qui accentue davantage l’inflation.
« Le contrôle sera renforcée afin d’identifier toutes formes d’abus dans l’augmentation des prix, et ce contraire à l’offre et la demande », précise toujours le communiqué de la Présidence. L’Exécutif évoque les dispositions de l’article 2 de la loi 2018 – 020 sur la concurrence et qui autorise le Gouvernement à « (…) apporter des restrictions à la liberté générale des prix » et à « (…) prendre, contre les hausses et les baisses excessives des prix, des mesures temporaires motivées par une situation de crise, des circonstances exceptionnelles (…) ». D’après le même texte, l’application desdites mesures ne peut excéder les six mois.
Dernièrement, les doléances des citoyens concernant la hausse incessante voire quasi – journalière des prix des PPN envahissent les réseaux sociaux et occupent les discussions dans les quartiers. L’Etat aura donc tout intérêt à maîtriser la situation afin d’éviter tout risque d’explosion sociale.
Sandra R.



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Editorial

  • Solidaire et neutre !
    Solidarité dans la neutralité. Madagasikara envoie un contingent de 50 éléments en République Démocratique du Congo. En effet, durant le Conseil des ministres du 6 février, le Gouvernement de la Grande île prit la décision de déployer 20 médecins militaires et 30 aides-soignants dans l’Est de la RD Congo. La bataille fait rage à Goma, la capitale de la province de Kivu, dans le secteur Est. Un conflit militaire mettant aux prises l’Armée congolaise et le Mouvement armé du 23 mars (M23) soutenu par l’armée rwandaise. Selon certaines sources, Goma serait déjà tombé sous contrôle du M23 et l’armée rwandaise. Le cafouillage qui y règne ne permet pas d’identifier la situation exacte. En tout cas, il y a des morts et des blessés et de déplacés qui nécessitent des interventions humanitaires urgentes. Madagasikara, solidaire aux tragédies qui sévissent dans l’Est de la RDC, ne peut pas rester les bras croisés…

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