Publié dans Politique

Caisses de la CUA - Les dépenses faramineuses du couple Ravalomanana

Publié le jeudi, 31 mars 2022

Flagrant délit de corruption ou détournement de fonds publics ? Une fois de plus, le couple Ravalomanana a confondu les caisses publiques, en l'occurrence celles de la Commune urbaine d'Antananarivo, avec leur budget familial. A en croire les révélations de l'actuel maire Naina Andriantsitohaina, hier, l'ancien duo de la Mairie a laissé des traces de leurs dépenses faramineuses dans les caisses de la Municipalité.

Des dépenses qui ont été directement payées au moyen des recettes obtenues via les royalties versées par la société « Easy Park ». Ces royalties, qui sont une redevance payée régulièrement en échange du droit d'exploitation d'Easy Park devaient normalement aller dans les caisses de la Commune. Pourtant, d'après les informations, presque la moitié des montants payés étaient utilisés à des fins privées.

Les actuels dirigeants de la CUA ont, en leur possession, plusieurs photocopies de chèques en blanc qui étaient destinés à l'usage de l'équipe exécutive de l'époque. Parmi les dépenses s'inscrivent également le paiement du billet du couple Ravalomanana lors d'un voyage à Copenhague, au Danemark en 2017. Le coût de ce voyage s'élèverait à 53 millions d'ariary. Un voyage qui n'avait apparemment aucun intérêt pour la Municipalité.  En effet, l'ancien Président Marc Ravalomanana y allait surtout pour assister à la projection d'un film intitulé « Return of a president », écrit par un certain Lotte Mik Meyer qui faisait des éloges du Chef d'Etat déchu et son parcours durant la crise de 2009 jusqu'en 2013. 

D'autres dépenses ont également été engagées lors d'un cocktail donné à l'honneur de Marc Ravalomanana après la réception d'un prix international. Le montant des dépenses à cette occasion s'élève à 5,8 millions d'ariary. Bref, des déboursements d'ordre privé qui n'ont rien à voir avec les caisses de la CUA mais ayant pourtant été réglés aux frais de la Municipalité.  D'autres pièces qui montrent les pratiques de mauvaise gouvernance de l'équipe de Lalao Ravalomanana pullulent dans les dossiers de la CUA.

La Rédaction

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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