Publié dans Politique

Commune urbaine d’Antananarivo - Un millier de caméras pour surveiller les rues de Tana

Publié le mardi, 21 juin 2022


Cela n’aura pas échappé à l’attention de la plupart des usagers de certains axes de la Capitale malagasy. Des sortes de mât ou des poteaux en acier pointant vers le ciel seront installés un peu partout dans de nombreux quartiers de la Commune urbaine d’Antananarivo. Les exemples les plus frappants se trouvent sur l’avenue de l’Indépendance. Ces infrastructures vont servir de supports au millier de caméras de surveillance qui vont couvrir la Ville des mille. L’information a été confirmée par des responsables au niveau de l’Hôtel de ville et au niveau du ministère du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications. Ces caméras entreront bientôt en service grâce aux efforts déployés conjointement par ces deux institutions. Ces caméras peuvent être d’une importance majeure pour les tâches des Forces de l’ordre dans la réalisation des enquêtes lors des accidents de la circulation, les vols à la tire,… Des images vidéo faciliteront l’identification d’éventuels agresseurs ou des délinquants, et augmenteront les chances que les recherches aboutissent. La vidéo devrait permettre également d’améliorer la couverture du terrain par les Forces de l’ordre toujours en sous-effectif. Selon les précisions, ces caméras seront installées sur environ 300 sites, à raison d’environ 3 à 4 caméras par site. Le choix de site a été défini d’un commun accord entre le MDNTPT et la CUA. L’effort porte notamment sur des zones à risques.
Le projet est en cours. Les caméras seront installées à partir de ce mois de juillet et ce dans une première étape. Un millier d’entre elles seront donc mises en place d’ici au mois de septembre. L’objectif reste de servir les citoyens et de les sécuriser. La mise en place de ces caméras de vidéosurveillance entre dans le cadre du projet de « modernisation des réseaux de télécommunication de Madagascar » et du protocole de collaboration qui a été signé entre le MDNTPT et la CUA au mois de février dernier. Outre la mise en place de plus de 1 500 caméras de surveillance (IVS), cette collaboration englobe plusieurs projets dont entre autres la dotation de plus de 1 500 smartphones pour la Police municipale, de drones et la mise en place de fibres optiques aériennes dans les six Arrondissements d’Antananarivo pour connecter tous les bâtiments publics de l’Etat. L’Autorité de régulation des technologies de communication (ARTEC) abritera le centre opérationnel, selon les indications. L’Unité de gouvernance digitale (UGD), dont le décret de création a été pris il y a deux semaines en Conseil des ministres, aura la charge de la gestion de ces caméras. Le compte-rendu de la traditionnelle rencontre entre les ministres indique que l’UGD est un établissement public à caractère industriel et commercial placé au niveau de la Présidence de la République de Madagascar. Sa mission principale est de mettre en place de manière effective l’ « e-gouvernance » afin de garantir une administration de proximité, à l’écoute de la population et de ses besoins, et à améliorer la qualité de vie des citoyens et de faciliter le travail des entreprises. L’UGD est sous tutelle technique de la Présidence et du MDNTPT.
Lalaina A.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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