Publié dans Politique

Amparafaravola - Sept kidnappeurs notoires éliminés

Publié le mardi, 23 août 2022

Les éléments du groupement de la Gendarmerie d’Alaotra-Mangoro ont éliminé sept kidnappeurs, hier matin. Les membres du groupe dirigé par le bandit notoire surnommé Bemoto ou Rakipikipy ou encore Sirô ont tous trouvé la mort au cours d’un accrochage avec les gendarmes déployés d’urgence sur le terrain, dès la réception des renseignements sûrs.

Les personnes neutralisées sont réputées pour leur implication directe dans des actes criminels qui ont terrorisé les Districts d’Ambatondrazaka, d’Amparafaravola, d’Andilamena et de Moramanga dans la Région d’Alaotra-Mangoro depuis l’an passé.

Elles étaient les auteurs des enlèvements et d’autres actes barbares comme les meurtres et les viols des vieilles femmes qui ont défrayé la chronique comme ce journal l’a rapporté à plusieurs reprises. Leur zone d’influence s’étend sur les Régions d’Analamanga et Betsiboka. Ces criminels ont aussi opéré à Tsaratanana et Anjozorobe.

Selon l’information de la Gendarmerie, le groupement d’Alaotra-Mangoro a reçu le week-end dernier des renseignements sur la nouvelle frappe concoctée par ces hors-la-loi. Leur présence aux environs d’Ambihikely et de Maheriara dans la Commune rurale de Morarano Chrome, Amparafaravola, a été confirmée.

Des troupes étaient déployées pour pacifier le périmètre infesté dans le but de prévenir le passage à l’acte de ces fauves qui se sont terrés quelque part à l’affut des proies nouvelles. Mardi vers 4 heures du matin, les soldats de la loi sont tombés nez à nez avec la bande à Bemoto au lieudit Ampasamalama, au Fokontany d’Andranofasika, Ambodirano, Amparafaravola.

L’affrontement étant inévitable. Les criminels ont ouvert le feu le premier et le point de rencontre a été transformé en champ de bataille impitoyable entre les deux parties. Les criminels sont tombés un à un sous les balles. Aucun des gendarmes n’a été touché.

Après vérification, les gendarmes ont trouvé sur le lieu deux armes de guerre MAS36 avec munitions et cinq armes à feu de fabrication artisanale avec des munitions déjà utilisées. Ils y ont aussi ramassé des paquets de chanvre indien et des amulettes. La population d’Alaotra-Mangoro qui a été sur le qui-vive s’est réjouie du résultat de l’acte de bravoure de la Gendarmerie.

Rappel du dernier paragraphe de l’article paru dans ce même journal le 15 août : « Personne n’est plus en sécurité dans le coin. Ce serait peut-être nous ou les autres demain ou après-demain. Rien n’indique que ces bandits ne viendraient jusque chez nous pour y cueillir qui ils veulent », s’inquiète une mère de famille à Andilanatoby, dans le sud-ouest du District d’Ambatondrazaka.

M.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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