Publié dans Politique

Trafic de drogues dures - Trois Nigérians entre les mains de la Gendarmerie

Publié le jeudi, 25 août 2022

Actuellement, la Gendarmerie mène tambour battant sa campagne de lutte contre le trafic de drogues dures dans le pays. C’est ce qui s’était produit vers le début de cette semaine où les éléments d’une unité de cette Force, basée dans la Capitale, ont procédé à des coups de filet à la fois à Andohatapenaka et à Andraharo. Là, les gendarmes ont jeté en prison trois Nigérians, présentés comme des multirécidivistes dans le trafic de méthamphétamine et surtout de cocaïne connu familièrement sous le nom de “crack”. 

Bien que le service concerné de la Gendarmerie semble ne pas vouloir encore trop ébruiter l’affaire, du moins pour le moment, il a toutefois confirmé ces arrestations récentes. “Le moment n’est pas encore venu pour révéler des détails, l’enquête étant toujours en cours”, nous fait savoir une source auprès de cette brigade de Gendarmerie. En attendant, des sources ont révélé que les trois multirécidivistes seraient les dealers, qui sont d’ailleurs rendus tristement célèbres aux yeux des habitants des 67ha, du fait des ravages de ces drogues dangereuses sur les jeunes.

Quant au mode opératoire, c’est bien pire ! Et il y a péril en la demeure car, toujours d’après ces sources convergentes, ces trafiquants nigérians ont une méthode machiavélique voire diabolique pour mieux attirer leurs clients dans leur giron, dans le sombre objectif de les fidéliser, donc les rendre accrocs. “Le plus dangereux avec ces trafiquants nigérians, c’est qu’ils donnent gratuitement leurs substances narcotiques aux jeunes, du moins au début. Et une fois le jeune consommateur devenu dépendant, il sera poussé à chercher et acheter systématiquement de la drogue. Et c’est ce que les trafiquants cherchent le plus, cette dépendance chez les jeunes, qui font tout pour se procurer de leurs doses quotidiennes. Il n’est donc pas étonnant que les cas et autres formes de délinquance juvénile explosent actuellement, en particulier dans un quartier comme 67 ha”, note une source.

Mais les agissements des trois multirécidivistes en cause suscitent à la fois la colère et l’indignation. Une information encore officieuse avance qu’ils seraient déjà arrêtés plusieurs fois, au moins à cinq reprises. Or, ils auraient été toujours relâchés pour récidiver. Du coup, l’opinion ne peut s’empêcher de s’interroger : où est le maillon faible, est-ce au niveau de l’enquête préliminaire ou bien au niveau du Parquet ? Quoi qu’il en soit, cette affaire promet bien des rebondissements, mais attendons de voir.

Franck R.

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff