Boues, trous béants, etc. Autant de fléaux qui jonchent le parcours depuis le Grand port jusqu’à Foulpointe. Le parcours qui devait normalement se faire en une heure et demie s’effectuait en 3 heures et demie.
Dans son discours, le Président Andry Rajoelina a particulièrement souligné le fait que cette route n’a cessé de faire l’objet de travaux. « Je ne vais critiquer personne car les régimes successifs ont tous fait des efforts pour réhabiliter cette route. Toutefois, l’infrastructure s’est dégradée aussitôt que le chantier fut terminé », a – t – il déclaré.
Pour une durabilité de 10 ans
En 2019, le régime avait également initié des ouvrages en insistant sur les points noirs qui ont été faits en béton. Après le passage des intempéries successives, ces portions de route en béton ont résisté contrairement aux parties en goudron qui se sont complètement dégradés. « Pour plus de durabilité, l’ensemble de l’axe Toamasina – Foulpointe sera entièrement fait en béton et devra durer une dizaine d’années voire plus », a assuré le Président de la République.
Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du Projet de Développement durable des Routes (PDDR), financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars.
D’après les informations, le chantier s’étendra sur une durée de 12 mois incluant la réhabilitation des routes ainsi que les autres infrastructures comme les ponts.
A entendre le ministre des Travaux publics, ces ouvrages ne sont qu’une première étape. Après Foulpointe, le chantier s’étendra jusqu’à Soanierana-Ivongo, ainsi qu’à Mananara. Outre l’enjeu économique, la réhabilitation de cette voie revêt aussi un enjeu touristique pour cette partie Est de l’île.
S.R.