Publié dans Politique

Drame familial - Il assassine froidement sa tante

Publié le dimanche, 02 octobre 2022

Actuellement, un jeune homme de 22 ans est recherché pour le meurtre de sa propre tante âgée de 43 ans. Ce drame est survenu vers la fin de la matinée, vendredi dernier, près de Manambana, dans la Commune d’Ambohimangakely. Le suspect, plutôt connu pour son asociabilité,  était alors animé d’une violence inouïe, et qui l’a poussé à s’acharner sur sa victime jusqu’à ce que mort s’ensuive. Non seulement, il n’a pas hésité à attaquer sa tante avec un couteau, mais il l’avait aussi poussée violemment sur la véranda avant que la quadragénaire ne bascule finalement dans le vide. C’est du moins ce qu’a rapporté une source auprès de la Gendarmerie à Ambohimangakely.

« Sitôt son crime consommé, le jeune homme a pris immédiatement la fuite et on ignore où il peut bien se trouver jusqu’à présent (Ndlr, hier) », explique cette source de la Gendarmerie. Quant à la mère de famille, elle a été transportée d’urgence à l’HJRA mais finalement succombait peu de temps après son évacuation à l’hôpital, du fait de la gravité de son hémorragie.  

Pour l’heure, les versions sont assez différentes pour expliquer le geste de ce neveu présumé assassin. Une information a par exemple avancé que le jeune homme en cause se serait battu, d’abord avec son cousin, et qu’il aurait même l’intention de l’éliminer, selon toujours cette source. C’était dans ces circonstances que sa tante est intervenue pour protéger son fils, avec le revirement fatal qu’a pris la situation, et au cours de laquelle le suspect s’était violemment retourné contre sa tante en s’en prenant  à son tour physiquement et mortellement à elle.

Une information que la Gendarmerie a relayée en avançant que la tante aurait reproché à son neveu d’avoir lapidé quelqu’un. « Elle a cherché à raisonner son neveu pour arrêter de lapider son fils à elle. Ce qui aurait donc mis le jeune homme violent dans tous ses états, quitte à s’en prendre à son tour à elle », explique à son tour la gendarmerie. 

Le suspect, activement recherché, est plutôt du genre à fuir la société. « Le suspect est surtout connu pour être antisocial. Il ne parle ni communique avec personne, et il a l’habitude de se retrancher  et se barricader dans sa chambre. Cependant, on ignore s’il s’adonne aussi aux substances narcotiques ou non », épilogue notre interlocuteur de la Gendarmerie. Actuellement, un avis de recherche   du fugitif  est publié, du moins sur les réseaux sociaux, selon l’information. Bien que les proches du concerné affirment ne plus savoir où se trouve le fugitif, les Forces de l’ordre sont plutôt optimistes. Elles déclarent qu’il n’est plus qu’une question de temps pour qu’on puisse mettre la main sur le fuyard.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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