Publié dans Politique

Campagne de litchi 2022-2023 - Le centre technique horticole rassure les opérateurs

Publié le mardi, 01 novembre 2022



Conseil et orientation. Afin d’apporter aux acteurs de la filière litchi des informations sur la prochaine campagne de collecte, le Centre technique horticole de Toamasina (CTHT) a mis en place un dispositif de suivi sur la filière. Pour ce faire, le CTHT réalise des prospections périodiques dans les principales zones de production avant de définir les calendriers des prochaines campagnes. « Cette prospection menée en cours de développement des fruits doit permettre d’apporter des précisions sur la période de récolte des produits proposés durant la précédente prospection », explique le CTHT. Ainsi, les informations obtenues lors de cette dernière prospection ont confirmé le fait que cette année de campagne n’était pas tardive malgré une précocité observée par rapport aux autres années. Cependant, cela reste une précocité éloignée par rapport à l’année 2016 qui a été enregistrée comme étant l’année la plus précoce de ces 10 dernières années. Selon le rapport du CTHT, le développement des fruits se déroule sans problème majeur dans l’ensemble de la zone de collecte bien que l’hiver austral ne soit pas encore terminé. Cependant, le début du mois d’octobre s’est caractérisé par une très faible pluviométrie. Pluviométrie enregistrée nettement au dessous de celle des années passées qui pourrait tout de même être défavorable au développement des fruits. Avec ces paramètres, le CTHT envisage donc de confirmer la date d’ouverture de la campagne 2022 avec des traits similaires aux calendriers proche de l’année 2021 et proche de celle de l’année 2018. Le maintien des températures basses et l’absence de pluie de ces derniers temps indiquent ainsi que la précocité annoncée pour cette année s’estompe progressivement.
Compétitive
Madagascar produit environ 80 000 à 100 000 tonnes chaque année. Les campagnes de litchi se poursuivent jusqu’au mois de janvier. La production majoritaire est fournie à 55% par les Régions d’Analanjirofo et d’Atsinanana. Atsimo- Atsinanana et Vatovavy- Fitovinany partagent le reste à environ 40%, et enfin Taolagnaro à 0,5%. L’île exporte seulement 20% de sa production et 30% environ sont consommés au niveau local. Les 50 % restants se détériorent sur place, faute de moyens suffisants pour les conserver ou les transformer. Après la Chine et l’Inde, Madagascar occupe toujours le 3e rang des producteurs internationaux. 30 000 foyers de paysans producteurs et 3 000 collecteurs vivent de cette filière dans les Régions d’Atsinanana et d’Analanjirofo. Pour l’Union européenne, le rapport qualité/prix du litchi malagasy, lui permet encore d’être classé parmi les meilleurs, et de figurer dans le choix favori des consommateurs. Mais qualitativement, les fruits se maintiennent et l’apparition grandissante de nouveaux créneaux  de fruits sous label « Commerce équitable et bio », fruits frais branchés ou encore la diversification des débouchés autorisent un relatif optimisme pour les prochaines campagnes, bien qu’il s’agisse encore d’orientations marginales.  De ce fait, le litchi malagasy demeure encore très attractif au niveau européen notamment, par son prix et sa qualité. Il reste pour longtemps encore parmi les principaux produits d’exportation fournisseurs de devises à Madagascar.

Hary Rakoto
 

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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