Publié dans Politique

Filière litchi - « Nous n’avons rien à cacher » dixit Narson Rafidimanana

Publié le mardi, 15 novembre 2022

L’ONG Transparency international a –t-elle dépassé les bornes en alléguant des faits criminels dans la  filière litchi. Narson Rafidimanana, un des membres du Groupement des exportateurs de litchi  (GEL) contre-attaque en accordant un entretien à une consœur de la RFI. Il a martelé que son groupement joue la transparence et prêt à donner des informations à quiconque. 

« Nous sommes prêts à répondre aux enquêtes de Transparency. Tous les membres du GEL sont prêts. Et également à la Justice si la Justice nous demande des comptes. Bien évidemment, nous n’avons rien à cacher », rétorque l’ancien président du GEL sur les allégations avancées par la branche de Transparency à Madagascar. Cette dernière a émis de suspicion de corruption, de blanchiment d’argent et de fraude fiscale vis-à-vis du GEL. Des accusations sans fondement, frisant même la diffamation, a rétorqué le groupement dans un communiqué en début de semaine. Narson Rafidimanana est allé dans le même sens en manifestant son indignation face à ces attaques infondées. Selon lui, « c’est déplorable et lamentable, à une semaine de l’ouverture de la campagne du litchi, qu’on utilise tous ces mots, de "blanchiment d’argent", de "détournement. Ça peut porter préjudice à la filière ». Et à cet opérateur économique de longue date d’ajouter des précisions pour balayer d’un revers de main ces suspicions de l’ONG.  

« La filière de litchi  est  organisée et transparente. Depuis 2011, on a lancé des appels d’offres, pour choisir les importateurs, qui allaient distribuer les fruits de Madagascar. Donc il n’y a pas de corruption, ni de blanchiment ni de détournement dans le groupement du GEL aujourd’hui ». Et à propos de la société LTC à l’île Maurice, Narson Rafidimanana a expliqué  que c’est une société que le GEL a mis en place pour trouver une solution au manque de trésorerie. C’est un outil commercial, un organisme financier. Qui va financer les bateaux frigorifiques qui demandent aujourd’hui 9 millions d’euros ? Il faut payer les cartons, faire des avances aux producteurs, aux exportateurs. En France, en Europe, on ne prête pas comme ça. Les banques malagasy non plus. Donc, le GEL a décidé avec l’accord des importateurs choisis en appel d’offres de créer cette société LTC à Maurice pour trouver ce manque de trésorerie …».

La rédaction

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Editorial

  • Challenge
    Un Malagasy préside les destinées de la Communauté de la région australe de l’Afrique. Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat malagasy, a reçu des mains d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le digne successeur du charismatique et légendaire leader zimbabwéen, l’ancien président Robert Mugabe, le flambeau de la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise). Une organisation sous régionale d’au moins 350 millions d’habitants et dont la raison d’être vise à promouvoir le développement économique ainsi que veiller à l’instauration de l’union sacrée et à la stabilité politique des 16 Etats membres. Il ne s’agit aucunement donc d’un pouvoir régalien colonial ou impérial rappelant les périodes sombres de l’histoire d’occupations étrangères en Afrique. Il est plutôt question d’une Communauté d’Etats souverains partageant une même région.

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