Publié dans Politique

Cementis Antsirabe - Vers une production annuelle d’un million de tonnes de ciment

Publié le jeudi, 08 décembre 2022


Un espoir en pleine inflation. Alors que le prix du sac de ciment n’a cessé de grimper durant ces dernières années, la renaissance de l’usine Cementis pourrait changer la donne. Le Président Andry Rajoelina a procédé au lancement des travaux de construction et d’extension de cette usine de production de ciment hier à Ibity, Antsirabe.
Cette réalisation s’aligne avec le velirano n°7 du Président de la République visant  l’industrialisation de Madagascar dans une optique  d'autosuffisance et de compétitivité. Avec les investissements et les travaux d’extension qui seront désormais engagés par l’entreprise Cementis, cette usine multipliera par 5 sa production jusqu’à atteindre au moins 1 million de tonnes de ciment par an contre 180 000 tonnes auparavant.
Baisse inévitable des prix
Conformément à la vision du Président Andry Rajoelina pour la promotion de l’industrialisation, inscrite dans le Plan Emergence Madagascar, l’Etat prévoit l’implantation des industries stratégiques au niveau des 23 Régions de la Grande île, afin de produire et transformer localement tout ce dont la population malagasy a besoin au quotidien, comme le riz, l’huile alimentaire, la farine, le sucre ou le ciment. Ceci afin de renforcer la compétitivité́ de la Grande île sur le marché́ régional et continental.
« Le prix d’achat du sac de ciment CEMENTIS dans les Communes environnantes de l’usine et à Antsirabe sera d’ailleurs moins cher que le prix appliqué dans les autres Régions. Quand cette usine sera complètement opérationnelle d’ici 2025, le prix du ciment sera de 14 000 ariary. Actuellement, le prix sur le marché est de 30 000 ariary », a annoncé le Président Andry Rajoelina avant de souligner que la farine connaîtra aussi une réduction grâce à la minoterie de l’océan Indien à Toamasina.
Soutien aux industries
 L’Etat malagasy confirme sa détermination et son engagement à soutenir les investissements et les initiatives industrielles pour que Madagascar devienne un pays autosuffisant, mais aussi pour favoriser la création d’emplois et  stimuler la croissance économique du pays.
Le Chef de l’Etat ne manque pas de rappeler les mesures incitatives appliquées par l’Etat malagasy afin d’améliorer le climat des affaires qui commence déjà à porter ses fruits. Par ailleurs, le Chef de l’Etat a également annoncé que les actions au sein de cette usine de cimenterie d’Ibity sont ouvertes à tous ressortissants malagasy qui souhaitent investir dans ce domaine. Et lui d’ajouter au passage que « Cette cimenterie est une fierté malagasy d’autant plus que ce sera aussi l’usine des Malagasy. En effet, j’ai souhaité que le capital de cette usine, à la fois héritage industriel national et projet d’avenir, soit ouvert afin que tous les Malagasy, nationaux ou issus de la diaspora puissent y investir ». Un protocole d’entente dans ce sens a été signé entre le groupe Cementis et l’Etat malagasy durant la cérémonie d’hier.
S.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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