Publié dans Politique

Assassinat d’un homme à Dorodosy - La victime tuée par son meilleur ami

Publié le vendredi, 09 décembre 2022


Le cadavre d’un résident, un homme encore jeune, a été retrouvé à son propre domicile à Imerimanjaka Dorodosy. Cette triste et découverte macabre remonte le 27 octobre dernier dans cette même localité. A n’en douter une seconde, la victime qui vivait seule, a été mortellement agressée. Depuis, la Brigade criminelle (BC5) de la Police à Anosy n’a pas chômé pour jeter la lumière sur cette affaire. C’était dans ces circonstances que ses fins limiers ont pu finalement remonter la piste de deux suspects dans l’affaire. D’ailleurs, ces derniers ont été arrêtés récemment à la fois à Ankatso et Talatamaty. Et à l’issue de leur déferrement, ils ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Tsiafahy, depuis. Et c’est l’un des suspects qui aurait donc commandité le meurtre.
Mais qu’est-ce qui s’est passé de si horrible pour que les inculpés soient poussés à intenter ainsi à la vie de cet homme solitaire avec trois coups de couteau ? La décortication sommaire des faits par les enquêteurs a permis de savoir que l’un des présumés meurtriers n’est autre que le meilleur ami de la victime. Et que le premier avait l’habitude de rendre visite à cette seconde. Mais au fil du temps, la relation entre les deux hommes s’est dégradée. D’après une précision établie par une source policière, l’hôte, c’est-à-dire le défunt résident de Dorodosy aurait à la fois mené la vie dure à son camarade, histoire de chercher à le chasser indirectement de sa vie. A cette première situation devait s’ajouter une affaire de jalousie.
Dépité et exacerbé par l’attitude de son ami, le visiteur connu pour son assiduité à voir le premier, a alors décidé de l’éliminer simplement. Puisqu’il réalise que la tâche sera difficile, et qu’il ne pourra jamais le faire seul, le principal suspect dans l’affaire a alors sollicité l’aide d’un autre homme de sa connaissance pour commettre l’assassinat. De toute façon, les deux larrons ont fait l’aveu. Mais niais comme ils le sont, ces derniers ont pensé que leur crime n’allait être jamais dévoilé. Et chacun d’entre eux a alors continué de vivre tranquillement, comme si de rien n’était et jusqu’à ce que les hommes de la BC5 ne les ont finalement démasqués.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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