Publié dans Politique

Îles éparses - La France veut « un développement commun »

Publié le lundi, 23 janvier 2023



Lors d’une rencontre avec la presse, hier à la résidence de France à Ivandry, l’ambassadeur de France à Madagascar Arnaud Guillois a réaffirmé l’existence d’un désaccord entre les deux pays sur ce sujet des îles Eparses. Evitant de parler de cogestion, la France souhaite et est prête à discuter, « d’un développement en commun avec Madagascar sur ces îles », souligne le diplomate face à la presse, interrogé sur la position de la France.
 D’ailleurs, il rajoute qu’il y a de nombreux sujets sur lesquels nous pouvons coopérer dans le domaine scientifique, de la recherche, de la biodiversité et la sécurité maritime. Madagascar, pour sa part, demande le retour plein et entier de sa souveraineté sur ces îles situées dans le Canal du Mozambique. Le ministre des Affaires étrangères par intérim, le Général Richard Léon Rakotonirina devait d’ailleurs réaffirmer cette position malgache lors de sa prise de fonction.
 Le limogeage du titulaire du poste de ministre des Affaires étrangères a, pour les observateurs, été la raison du report de cette seconde rencontre. La nomination du nouveau ministre des Affaires étrangères devrait se faire incessamment, à entendre le Premier ministre, Christian Ntsay, durant une émission diffusée en fin de semaine dernière, ayant soulevé l’opportunité de cette nomination.
 
 Second round cette année
 
L’ambassadeur de France à Madagascar Arnaud Guillois dit de son côté que son pays est « prêt » à affronter le second round des négociations dans le cadre de la commission mixte sur les îles Eparses.  « La France est prête à cette discussion à ce dialogue », affirme-t-il en effet hier. Cette commission mixte ne s’est réunie qu’une fois en novembre 2019 à Madagascar.  Une seconde rencontre était prévue se tenir dans la foulée mais la Covid-19 a singulièrement perturbé les choses.
 Le diplomate confie qu’une réunion était convenue  à la fin de 2022 à Paris pour la deuxième session de cette commission mixte.  Si « la date n’avait pas été en toute franchise entièrement actée », ce second rendez-vous a été repoussé « à la demande de la partie malgache et en plein accord avec la partie française donc d’un commun accord ».
  Arnaud Guillois estime qu’il est « très probable qu’elle se tienne en 2023 ».  En outre, la France vient de nommer un nouvel ambassadeur pour la coopération dans l’océan Indien qui sera, selon toute vraisemblance, le chef de la délégation française. La balle est dans le camp de Madagascar.
Recueillis par L.A.




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Editorial

  • Diplomatie
    La grande faucille de la Refondation continue de faucher sans … pitié ! Elle n’a pas fait de détail sur un des domaines clé de l’Etat. La diplomatie, la dernière victime en date, vient de faire les frais d’une relation extérieure tous azimuts. La fauche du Conseil des ministres du mercredi dernier frappe quatre chefs de mission d’Ambassades qui ne sont pas des moindres Dr Louis Robinson en République Populaire de Chine, Johary Rajobson au Maroc, Dr Alain Tehindrazanarivelo auprès de l’ONU, de l’Autriche et de la Suisse et Yvette Sylla auprès de l’UNESCO à Paris. Bien avant, d’autres représentations diplomatiques n’ont été épargnées à l’exemple de Paris, du Japon, de l’île Maurice. Et la faucille ne s’arrêtera pas tant que des « restes » du régime précédent tapissent quelque part. Sans insister sur les limogeages sans fin touchant d’autres départements. La diplomatie, un domaine délicat de la République, doit…

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